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Démissions

Par Catherine Dargemont, le 20 février 2005

Très chers adhérents de l’Association Sauvons la Recherche,

Les soussignés estiment de leur devoir de vous annoncer leurs démissions d’administrateurs du Conseil de l’association. Ces démissions entraînent naturellement leurs démissions du Bureau de l’association. Ces démissions concernent donc la Présidente, Catherine Dargemont et le Trésorier, Jean Salamero, sont datées du 18 février 2005 et ont été présentées ce jour lors d’une convocation du Conseil d’administration (CA) par la Présidente. Il va sans dire que l’Association va devoir changer d’adresse, puisque celle-ci correspondait à notre domicile et que nous refusons que cela perdure. Nous tenons par le présent courrier à vous informer des raisons de cette double démission. De nombreux passages de ce texte reprennent les termes du mail de Thierry Galli envoyé le 13/02/2005 au Collectif National de SLR (CN). Dès le début du mouvement SLR et des réunions du CN, Jean Salamero et Thierry Galli (vice-président) ont proposé de créer une association loi 1901 pour avoir un cadre légal mais aussi pour installer le mouvement dans la durée car certains d’entre nous étaient convaincus que la recherche scientifique a besoin d’actions de fond et sur le long terme. Les objectifs concernant l’association n’enthousiasmaient pas ceux motivés essentiellement par l’action revendicative et cela a continué de poser des problèmes jusqu’à ces derniers temps. Nous rappellerons à ce sujet, une réunion impromptue, convoquée par " coup de sifflet " à Grenoble, la veille des Assises, où il était question du " muselage " pur et simple de l’association, celle ci devant se cantonner, aux dires de certains, à permettre le financement d’actions décidées par d’autres, et surtout à ce moment par des " non-membres " de l’association. Ceux qui étaient présents s’en souviendront. Jean Salamero et Thierry Galli, avec l’aide précieuse de Marco Diani, qui ont élaboré les statuts, avaient pourtant proposé différents noms pour l’association afin justement d’éviter la confusion avec le collectif et ses actions. Lors de la réunion qui entérina la création de l’association, il fut décidé par le CN de l’appeler malgré cela, SLR. L’association a été créée officiellement le 28 février 2004 (JO Du 28/02/04 page 1145, N° réference 1528). Donc il y a moins d’un an. Aujourd’hui, des militants du mouvement SLR adhérents ou pas mettent en cause les statuts et les décisions prises au niveau du CA et du Bureau ;

Ces intentions sont certainement louables. Bien que l’on puisse se demander quel est le mode d’organisation du mouvement SLR, actuellement ... Les statuts actuels de l’association présentent il est vrai peu d’originalité : il s’agit d’une association selon la loi de 1901 très banale mais avec quelques particularités bien adaptées. Par exemple, les statuts prévoient déjà la possibilité d’avoir des antennes locales. Les statuts sont accessibles à tous ceux qui le demandent. Merci de les lire avant de proposer de les réécrire. Le CA s’est constitué lors de la même réunion du CN avec les personnes volontaires. Le siège social s’est retrouvé chez les soussignés parce que personne ne proposait d’autre solution. Catherine Dargemont s’est retrouvée présidente parce qu’Alain Trautmann ne voulait pas l’être et d’ailleurs refusait toujours jusqu’à tout récemment d’adhérer, malgré des dizaines de demandes depuis une année. Comme toute association, elle n’a de compte à rendre qu’à ses membres et aux autorités légales, c’est la loi. Tous ceux qui imaginent que l’association pourrait n’être que la caisse plus ou moins noire du CN se trompent : cela n’est pas possible. Les membres du bureau et plus particulièrement son Président assument une responsabilité légale. Par exemple, elle ne peut financer que des actions qui sont compatibles avec les objectifs, tels qu’ils figurent dans ses statuts. Il découle aussi de ce fait que seuls les membres de l’association ont leur mot à dire sur son fonctionnement. La prise en compte des membres se fait au travers de l’élection du CA et de l’AG et de tout mode de communication dont l’Association pourra se fournir. Venons-en donc aux élections et à l’AG prochaine. Le CR du CA du 12/01/05 (voir http://recherche-en-danger.apinc.or...) a listé les actions de 2004 financées et entreprises par l‚association : réunion CIP-CLOEG, déplacements, etc. Un fichier de membres a été constitué ( par nous deux). Une fois ce fichier constitué, nous avons pu considérer d’organiser l’AG prévue dans les statuts. Cela a été discuté en CA en janvier. Une date a été fixée (le 2 avril à 14h à Jussieu). Les statuts prévoient que le CA actuel se termine à cette AG impliquant de le renouveler avant. Comme pour n’importe quelle autre association, le CA est élu par les membres de l’association et uniquement par eux et seuls les membres sont éligibles. Nous étions conscients que quelques-uns pouvaient avoir oublié d’adhérer. Néanmoins, nous ne pouvons pas gérer maintenant un afflux de nouvelles adhésions tout simplement parce que nos journées n’ont que 24h et que nous n’avons pas la logistique adéquate. Nous avons donc fixé un calendrier serré mais qui permettait néanmoins à ceux qui le désiraient de régulariser leur situation en adhérant de toute urgence. Plusieurs membres impliqués dans le collectif SLR l’ont fait. Depuis, d’autres ont décidé, ailleurs et pour nous, que cela ne devait pas être. C’est très sympa de nous proposer un calendrier moins contraignant pour les " non-encore éventuellement-un-jour adhérents " mais cela en impose d’autant plus à ceux qui font tourner la boutique. Ceux qui ont organisé le 9 mars 2004, ceux qui ont organisé, récupéré, trié et envoyé les démissions des DU, ceux qui se sont largement chargés de l’organisation des Assises de Grenoble, ceux qui ont fait partie du groupe des derniers rédacteurs (je parle de ceux qui travaillaient collégialement, pas de ceux qui corrigeaient en douce), ceux qui ont corrigé les épreuves du livre des Etats Généraux de la Recherche, assuré La propriété des droits ... etc... Il fallait beaucoup moins de temps pour remplir et envoyer son bulletin d’adhésion et son chèque. Nous considérons donc, que l’attitude du CN SLR et de certains de ses " leaders " risque de nuire gravement et pour un moment à la mise en place d’une structure démocratique et qui venait tout juste d’arriver à maturité. Nous n’avons en tant qu’individus et forts de notre expérience personnelle de cette dernière année, aucune confiance dans les déclarations de bonnes intentions des membres du CA qui nous annoncent qu’ils vont mettre la main à la pâte, car à ce jour et en diverses occasions ils se sont avérés particulièrement incapables dans ces domaines organisationnels. Enfin ,nous doutons de la volonté de certains des membres du CA quant à la mise en place d’une structure réellement démocratique de décision. Nous ne pouvons pas cautionner une attitude que nous trouvons peu irréaliste et n’avons aucunement l’intention d’être associés à une œuvre que nous qualifions " de destruction ".

En nous excusant d’avoir été aussi longs, et en vous présentant, chers adhérents, nos démissions du CA et du bureau de l’association SLR. Cordialement,

Catherine Dargemont Présidente démissionnaire de l’association SLR Jean Salamero Trésorier démissionnaire de l’association SLR