Réponse du CA de l’association et du bureau du collectif SLR.
le 24 février 2005
L’article paru mardi 22 février dans le Figaro, qui évoque des propos critiques de Catherine Dargemont et Jean Salamero, suscite des interrogations bien compréhensibles chez les membres de l’association SLR et du collectif SLR.
Tous ceux qui ont contribué aux réunions du collectif national savent qu’elles sont ouvertes à tous et qu’elles sont toujours très (trop ?!) longues pour laisser les différences de points de vue s’exprimer et trouver une solution satisfaisant le plus grand nombre. Les compte-rendus envoyés systématiquement par email permettent aux absents de rester informés des débats et décisions.
Il est vraiment regrettable que Catherine Dargemont et Jean Salamero aient choisi d’exprimer leurs désaccords avec les actions menées par SLR à un journaliste et non pas au collectif qui définit ces actions, collectif qu’ils ont quitté en novembre et n’ont pas souhaité rejoindre depuis malgré nos sollicitations répétées. Au moment où le mouvement des chercheurs entre dans une phase cruciale, cette initiative est regrettable car elle donne une image erronée des relations entre le collectif et l’association.
En tant que membres du collectif et de l’association, nous tenons à affirmer que ces deux structures doivent dans l’intérêt de tous, s’épauler mutuellement chacune dans ses fonctions : l’une incarnant la réactivité devant l’actualité, l’autre soutenant l’action et la réflexion sur le long terme.
Les rôles relatifs de ces deux structures doivent bien entendu être encore affinés, mais faisons-le ensemble, par exemple lors de l’Assemblée Générale de l’Association qui aura lieu le 2 avril ! Nous en profitons d’ailleurs pour inviter à adhérer à l’Association tous ceux d’entre vous qui ne l’auraient pas encore fait.
Pour le CA de l’association et le bureau du collectif SLR : Audier Henri, Combes Hélène, Fabbri Jean, Garin Jérôme, Garnier Jean, Legall Maude, Monthubert Bertrand, Sawicki Frédéric, Sommier Isabelle, Trautmann Alain