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Où va la Bibliothèque des Langues Orientales (Paris) ?

Par Collectif BIULO, le 30 mai 2008

Depuis 4 ans, la Bibliothèque Interuniversitaire des Langues Orientales (BIULO) prépare son déménagement pour un nouveau bâtiment rue des Grands Moulins-Rue du Chevaleret, où ses collections seraient fusionnées à celles d’autres bibliothèques de recherche sur les mêmes aires culturelles (EHESS, EFEO, Institut D’études Slaves, Institut d’Etudes Iraniennes…) pour constituer la Bibliothèque Universitaire des Langues et Civilisations (BULAC). Un Groupement d’Intérêt Public (GIP) associant les tutelles des bibliothèques pressenties, dirigé par une équipe de projet, est chargé depuis 2003 d’organiser l’opération. Ce projet a été accueilli avec enthousiasme par le personnel de la BIULO qui demandait depuis longtemps,

Où va la Bibliothèque des Langues Orientales ?

Depuis 4 ans, la Bibliothèque Interuniversitaire des Langues Orientales (BIULO) prépare son déménagement pour un nouveau bâtiment rue des Grands Moulins-Rue du Chevaleret, où ses collections seraient fusionnées à celles d’autres bibliothèques de recherche sur les mêmes aires culturelles (EHESS, EFEO, Institut D’études Slaves, Institut d’Etudes Iraniennes…) pour constituer la Bibliothèque Universitaire des Langues et Civilisations (BULAC). Un Groupement d’Intérêt Public (GIP) associant les tutelles des bibliothèques pressenties, dirigé par une équipe de projet, est chargé depuis 2003 d’organiser l’opération. Ce projet a été accueilli avec enthousiasme par le personnel de la BIULO qui demandait depuis longtemps,

• des locaux permettant le déploiement des riches collections dans un même lieu • plus de places de lecture • des services dignes d’une bibliothèque de recherche d’aujourd’hui (consultation de matériel audio, places cablées, wi-fi, ressources en ligne) • la remise à plat d’un règlement public obsolète. • une structure de gestion qui associe les tutelles mais également des représentants des personnels et des usagers ; • la reconnaissance du travail des spécialistes de langues et l’adoption à leur intention d’un statut légal et pérenne.

MAIS…

• à ce jour, ni le calendrier ni la date d’ouverture ne sont connus. • la structure administrative du nouvel établissement n’est pas arrêtée. • les autres bibliothèques associées au projet ne confirment pas leur intégration alors que des financements conséquents leur ont été attribués à ce titre. • Le GIP annonce que tous les postes de la BIULO iront au nouvel établissement mais non ceux qui les occupent.

• L’essentiel de l’effort (achat et traitement des collections destinées aux salles de consultation du nouveau bâtiment, préparation du libre-accès, travail bibliographique, valorisation…) porte sur le personnel de la BIULO, en plus du travail courant > Ce travail se fait au détriment des autres missions des bibliothécaires, envers les chercheurs et étudiants, alors que le libre-accès ne représentera que 10% des collections à la BULAC

• la BIULO n’est représentée que par 1 voix sur 9 au Conseil d’administration du GIP : > Ni les personnels ni les usagers (enseignants, étudiants de l’INALCO, …) n’y ont de représentant ; de surcroît, le personnel n’assiste pas aux réunions du GIP, et n’est pas tenu informé de leur contenu.

Les décisions prises par l’équipe de projet, coupée des collections et publics, mettent en danger l’offre documentaire et le service public : • par une remise en cause des contrats de spécialistes de langues • par le remplacement de personnels permanents par des agents sur contrat précaire et à un niveau de compétence scientifique insuffisant, ce qui a des conséquences sur la continuité et la qualité des collections • par l’absence de calendrier qui nous interdit d’organiser les nouvelles délocalisations nécessaires et d’en informer les lecteurs (ouvrages précieux, ouvrages récents destinés au libre-accès) Aujourd’hui, nous demandons : • une information claire des usagers notamment sur les fermetures ou réductions de service à venir • une représentation des personnels et des usagers, dans les instances du GIP • à ne plus être tenus à l’écart des décisions du GIP sous le prétexte de structures décisionnelles distinctes, • un statut pérenne pour les spécialistes de langues non-titulaires à temps plein ou partiel sans lesquels une politique scientifique ne peut être menée. • l’arrêt de la multiplication des contrats précaires pour les tâches de magasinage et la titularisation, à terme, des contractuels sur ces postes • la création de postes de titulaires pour intégrer en priorité les personnels précaires,

Nous avons besoin de votre soutien ! Faites entendre votre voix…

Le collectif des personnels BIULO organise une réunion d’information :

Mardi 17 juin 2008 de 12h à 14h Salons (1er étage, escalier C) de l’INALCO (2 rue de Lille)

Le Collectif des personnels de la BIULO : collectifbiulo@gmail.com

Quelques informations sur : http://www.e-monsite.com/collectifbiulomiroir/accueil.html