CECI N’EST PAS UN TRACT
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, le 29 janvier 2009On vous a peut-être distribué dans la rue un objet destiné à provoquer la discussion, intitulé "CECI N’EST PAS UN TRACT" (voir document ci-joint).
On y lit 3 questions que se posent des scientifiques, vitales pour leur avenir. Vous avez été, dans la rue, invité à interroger celui ou celle qui vous avait donné cette feuille, et à en discuter autour de vous. Voici les 3 questions (dans le désordre, et liées entre elles)
Les jeunes scientifiques (techniciens, ingénieurs, chercheurs, enseignants-chercheurs) ont-ils un bel avenir dans notre pays, en 2009 ?
Pourquoi faudrait-il absolument démanteler, vider de sa substance, le centre de recherche le plus réputé en Europe, le CNRS ?
Pourquoi faudrait-il dévaloriser le métier d’enseignant ? 1) Pour le supérieur, le dernier décret en préparation traite l’enseignement comme une punition et la recherche comme une récompense. Pourquoi ? 2) Pourquoi la formation des professeurs des lycées et collèges devrait-elle désormais être faite au rabais (et sans l’importante année initiale de stage pratique).?
La finalité de cette action couplée (parole dans la rue - échange sur le web) est évidente : faire parler, populariser, aider à faire comprendre à tous comment sont liés entre eux trois aspects de l’agression gouvernementale contre le système d’enseignement supérieur et de recherche, ce que, par dérision, il appelle des réformes (belle réforme que de priver des jeunes d’avenir !). Il est également demandé aux passants de signer sur place leur soutien aux scientifiques qui luttent sur ces 3 points. Ces signatures importent non pas d’un point de vue comptable, mais parce que signer c’est s’engager, c’est marquer explicitement son soutien à une lutte, ce n’est pas simplement prendre un tract.
Pas plus dans ce texte que dans l’objet "Ceci n’est pas un tract" nous ne donnons de réponses, car ces réponses ont déjà été longuement développées dans des articles parus à divers endroits.
Nous souhaitons que les réponses, ce soit vous qui les donniez, et d’autres questions, ce soit vous qui les posiez, en réagissant, dans des discussions de vive-voix, ou ici, sur le web.