Motion : UNiversité de Nice Sophia Antipolis, le 25 novembre
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, le 25 novembre 2008MOTION VOTEE PAR LE CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’UNS LORS DE SA REUNION DU MARDI 25 NOVEMBRE DANS LA SALLE DU CONSEIL DE L’UFR L.A.S.H. (à l’unanimité moins une abstention) :
"Le Conseil Scientifique de l’Université de Nice - Sophia Antipolis, réuni en séance plénière le mardi 25 novembre 2008, exprime son désaccord profond avec le projet de décret de révision du statut des enseignants-chercheurs. Il s’élève contre la mise en concurrence des collègues et la notion d’enseignement-punition qui conduira à une dégradation de la qualité de la formation des étudiants. Il demande l’ouverture de négociations pour améliorer les conditions statutaires de travail et les salaires de tous les personnels".
MOTION VOTEE PAR LE CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’UNS LORS DE SA REUNION DU MARDI 25 NOVEMBRE Le Conseil d’Administration de l’UNS du 19 décembre 2008 considère que la dotation budgétaire attribuée par la DGES à l’Université de Nice Sophia Antipolis, en dépit d’une augmentation en euros constants de 2 M 158 000 euros, n’est pas à la hauteur des enjeux liés à la mise en œuvre de la réforme des Universités et à la compétitivité internationale dans le champ de la diffusion du savoir, de la recherche, de l’innovation et des transferts de technologies.
L’augmentation nominale affichée de 10% se réduit à moins 7% en euros constants et apparaît même en diminution si l’on prend en compte les nouvelles compétences et les charges nouvelles induites par la mise en œuvre de la LRU.
L’absence de moyens nouveaux, tant financiers qu’en emplois, notamment en BIATOS, pourrait compromettre l’accès de l’UNS aux compétences élargies, en raison notamment de la rigidité structurelle des charges spécifiques, notamment salariales.
Le CA de l’Université attire par ailleurs l’attention de Madame la Ministre, sur la profonde inquiétude et le mécontentement croissants engendrés par une réforme des statuts des enseignants chercheurs qui se ferait à moyens constants. Le CA rejette catégoriquement la problématique des redéploiements, tant que les seuils des ratios, en termes de dotation par étudiant et de taux d’encadrement n’auraient pas atteint le niveau de la moyenne des 10 premiers pays les plus développés de l’OCDE. Il demande à la Ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche, de revoir à la hausse les dotations budgétaire et en emplois de notre Université, pour lui permettre de faire face à ses missions de service public dans les domaines de la recherche, des transferts de technologies, de l’enseignement initial et tout au long de la vie, de l’insertion professionnelle et de développement des territoires.