Rennes, mobilisation et motions du 3 février
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, le 4 février 2009Lundi 2 fev. AG Rennes 2 amphi B7 10H30 vote de la grève Mardi 3 fev. AG Rennes 2 amphi Chateau 12h30 vote de la grève jusqu’au lundi Mardi 3 fev. AG Rennes 1 vote de la grève jusqu’au lundi Mardi 3 fev. INSA de Rennes vote de la grève jusqu’au vendredi.
IEP fermé le 2 février (voir site Libé Rennes pour détail des actions : jurys, etc..)
AG des membres du CRAPE Labo IEP Rennes - Univ. Rennes 1 (ce jour : voir motion doc attaché, plus gros labo cnrs shs de l’Ouest de la France) du 3 fév
AG et motion Faculté de Droit du 3 février (doc attaché)
motions votées dans plusieurs AG des composantes du campus Sciences : UFR informatique IFSIC :
L’assemblée générale de l’IRISA-INRIA-IFSIC réunie ce jour le 2 fevrier 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories, notamment au travers de l’individualisation des carrières, des suppression d’emplois, exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche, et soutient les mobilisations en cours.
Elle déclare que si le ministère ne retire pas, sans préalable : 1) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs, 2) la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré, elle appelle à la mobilisation de l’ensemble des personnels.
pour 29 contre 2 abstention 14 ne prend pas part au vote 0
AG UMR ECOBIO 2/2/09
L’UMR 6553 de l’Université de Rennes1 et du CNRS réunie le 2 février 2009 appuie les les revendications de la coordination nationale des universités et demande :
Le retrait du projet de réforme du statut des enseignants-chercheurs ;
Le retrait de la réforme des concours et de la formation des enseignants du premier et du second degré, et le maintien des concours dans leur configuration actuelle et un recrutement à la hauteur des besoins, ainsi que le maintien de l’année de formation en alternance rémunérée après le concours ;
L’annulation des suppressions de postes à l’Université ;
Par ailleurs nous nous déclarons ouverts aux changements et nous considérons forces de propositions en cas de réelles négociations.
Tant que ces revendications ne seront pas satisfaites, l’AG de l’UMR s’associe à l’ajournement de tous les jurys de premier semestre.
Tant que ces revendications ne seront pas satisfaites, l’AG de lUMR soutient la non transmission des maquettes de formation des enseignants des premier et second degré.
L’AG de l’UMR appelle à la grève et à la participation de chacun à l’AG de l’université de Rennes, demain le 3 février 2009. (la salle sera précisée ultérieurement) Unanimité des 34 présents. Une nouvelle assemblée de l’UMR décidera des suites à donner.
Appel de l’AG de l’Université de Rennes 1 du 29 janvier 2009 L’assemblée générale des personnels, appelée à l’initiative des syndicats SNTRS-CGT, FERC SUP CGT, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNPREES-FO, STE-CNT, SOLIDAIRES (SUD Recherche-EPST, SUD Etudiant, SUD Education), SGEN-CFDT, a voté à l’unanimité moins un contre et 2 abstentions, le soutien aux 2 motions adoptées par la coordination nationale du 22 janvier (délégués de 46 universités représentées)..
Motion n°1 :
La coordination nationale réunissant ce jeudi 22 janvier 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories, notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppression d’emplois, exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche, et soutient les mobilisations en cours.
Elle déclare que si le ministère ne retire pas, sans préalable :
1) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
2) la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré
l’université française se mettra en grève totale, reconductible et illimitée : le 2 février 2009 l’université s’arrête.
Motion n°2 :
La coordination nationale a également voté l’appel immédiat à la rétention des notes, la non transmission des maquettes de formation des enseignants du premier et du second cycle et le soutien aux mouvements de grève qui ont déjà commencé ainsi que l’appel au renforcement de la mobilisation dans tous les établissements.
L’Assemblée Générale des personnels tient également à affirmer son opposition totale au démantèlement des organismes de recherche. Elle se prononce contre les suppressions de postes pour toutes les catégories, en particulier de catégorie C. L’AG appelle dès le 2 février à des AG de composantes, laboratoires, services, de l’Université de Rennes 1 pour décider des actions. L’UFR de Mathématiques et la section de Physique ont décidé la grève pour toutes les activités d’enseignement, de recherche et d’administration. L’Assemblée Générale des personnels de SVE a voté l’appel à la grève.
Motion EC de l’IEP du 29 janvier :
Nous, personnels administratifs, enseignants, enseignants-chercheurs de Sciences-Po Rennes, réunis en Assemblée Générale le 29 Janvier 2009, prenons part au mouvement social à l’appel de huit confédérations syndicales :
· Parce que nous ne supportons plus le mépris avec lequel nous sommes traités. Ce mépris prend la forme du refus de négocier, du dénigrement de notre travail (recherche, insertion professionnelle des étudiants), de la négation de notre investissement pour faire vivre un service public de la recherche et de l’enseignement qui demeure l’un des meilleurs du monde.
· Parce que nous jugeons obscène la polarisation des richesses entre une minorité de privilégiés, de dirigeants et propriétaires d’entreprises pour lesquels l’argent public est disponible sans limites et l’abandon des services publics. Ceux-ci demeurent, dans la crise plus que jamais, un outil de solidarité et d’égalité.
· Parce que nous refusons une politique qui, loin de les combattre, étend au secteur public la précarité, l’enfermement dans les bas salaires, l’autoritarisme dans les rapports de travail.
· Parce que nous refusons le démantelement du CNRS, de la recherche française et de ses centres à l’étranger, la remise en cause du statut des universitaires, la privatisation rampante, le dévoiement d’une nécessaire évaluation des performances par des procédures plus porteuses d’arbitraire et de règlements de compte que de valorisation des plus créatifs et des plus dévoués
· Parce que nous sommes inquiets de la mise en cause des libertés publiques et individuelles qui fondent notre démocratie.