Perpignan, le 4 février : suivi des AG et manifestations en février
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, le 4 février 2009Grève à l’Université de Perpignan : Message synthétique du Comité de mobilisation :
Assemblée générale de tous les personnels à 14 h demain jeudi 5 février en amphi 3 (cette 1/2 journée est banalisée par le Président afin d’accueillir tous les personnels enseignants et administratifs, ainsi que des délégations étudiantes). Dépôt de la pétition "Université en Danger : mobilisons-nous !" (cf. texte ici bas) contre les réformes en cours, vote d’une motion appelant à la grève des cours et des activités universitaires (paralysie de l’Université à partir du lundi 9 février à 8 h).
Après l’AG, manifestation et marche vers l’Inspection académique où seront déposées symboliquement des copies d’étudiants, avec arrêts longue durée aux rond-points. La presse est conviée à ces actions de sensibilisation du public...
Délégation du comité au Conseil d’administration de vendredi 6 février à 8 h 30 (amphi 5) vote de la motion de poursuite de la grève.
Manifestation nationale prévue le mardi 10 février (à préciser...)
Texte de la pétition (base de la motion votée en AG et dans les Conseils) : L’UNIVERSITE EN DANGER : MOBILISONS NOUS !
L’Université de Perpignan Via Domitia participe au mouvement national de sauvegarde de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les soussignés réclament :
un moratoire des réformes en cours, voire pour certaines leur abandon pur et simple :
réforme du statut des enseignants chercheurs, démantèlement du CNRS et des EPST,
mastérisation de la formation des enseignants,
la création de postes et pour le moins, le rétablissement de tous les postes supprimés aux
concours 2009 (chercheurs, enseignants-chercheurs, ITA et BIATOSS).
l’arrêt de la précarisation des contrats concernant les postes administratifs,
la mise en place d’un débat et d’une véritable négociation avec les personnels, leurs
organisations et les instances représentatives existantes (comité national, CNU, conseils
universitaires et conseils d’organismes, syndicats, etc.).
Une dernière remarque d’un collègue inspiré : si quelqu’un a son adresse électronique, pourquoi ne pas saturer la boite de Valérie Pécresse en l’inondant de mails individualisés ?