Motion de l’AG du laboratoire CRRET (EAC CNRS. Université Paris 12), le 4 Février 2009.
Par
, le 11 février 2009Motion adoptée en assemblée générale par le laboratoire CRRET (EAC CNRS. Université Paris 12), le 4 Février 2009.
Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a entrepris depuis quelques mois de réformer en profondeur notre fonctionnement. Récemment, « une organisation désastreuse » de la recherche et la « faible productivité des personnels » qui travaillent dans ce secteur ont été dénoncées au plus haut niveau de l’Etat, dans un discours qui s’adressait à tous les Français.
Nous, enseignants-chercheurs, chercheurs, post-docs, étudiants, ingénieurs, techniciens et administratifs, membres du laboratoire CRRET, nous élevons contre cette stigmatisation des personnels qui, dans leur grande majorité, font le maximum pour contribuer au bon fonctionnement des laboratoires et à une production scientifique de qualité reconnue au niveau international.
Devant cet état de fait, nous n’acceptons pas cette sanction, ce qui ne signifie pas que nous sommes partisans de l’immobilisme et du statu quo ; les nombreuses propositions faites par les Etats Généraux de la Recherche en témoignent. Concrètement, nous nous opposons au démantèlement systématique des organismes de recherche et à la diminution des postes statutaires.
En conséquence, nous refusons, dans la limite de nos moyens et responsabilités, de cautionner la désorganisation actuelle de la recherche publique.
Pour ces raisons, nous déclarons aujourd’hui que le laboratoire CRRET soutient le mouvement de contestation, dans le but de promouvoir une recherche et un enseignement supérieur de qualité au niveau international.