Comité national de la recherche scientifique - Conférence des Présidents du Comité National (CPCN)
Par
, le 31 janvier 2004Communiqué de Presse
La CPCN réunie le 30 janvier 2004 rappelle que le Comité National de la Recherche Scientifique lors de sa session extraordinaire le 30 juin 2003, avait dénoncé la situation catastrophique de la recherche publique, de ses moyens humains et financiers. La recherche et ses enjeux a besoin d’une prise de conscience de la Nation et de ses représentants, en particulier l’Assemblée nationale, le Sénat et les collectivités territoriales.
La CPCN soutient l’action du Collectif "Sauvons la Recherche", et se félicite de la forte mobilisation des personnels de la recherche scientifique et des jeunes doctorants et post-doctorants du 29 janvier.
La CPCN demande le rétablissement du contingent de postes statutaires amputés de 550 emplois (chercheurs et Ingénieurs) sur les départs en retraite, un budget de la recherche à la hauteur des enjeux de la compétition internationale actuelle et l’organisation d’un colloque national sur l’avenir de la recherche.
La CPCN
Appelle l’ensemble de la communauté scientifique à signer la pétition "
Sauvons la Recherche ".
Soutient les directeurs d’unité signataires et encourage l’ensemble des
autres directeurs d’unité à signer la pétition.
Décide dès les premières réunions des sections en session de printemps,
et en soutien aux Directeurs d’Unité signataires de la pétition, de ne pas
rendre les conclusions d’évaluation des unités de recherche et de ne pas
signer les relevés de conclusion. Cette décision qui bloque le processus de
contractualisation du Ministère sera revue en fonction de l’évolution de la
situation début mars.
La CPCN et les Présidents de CSS de l’INSERM réunis le 30 janvier 2004 s’étonnent que la seule réponse du Ministère de la recherche sur les questions budgétaires actuelles soit de déclencher un audit auprès de certains laboratoires pour évaluer la situation financière. Il suffit, sommes toutes, de demander les dotations des laboratoires en 2002, 2003 et 2004, et la Ministre trouvera les réponses à ses questions. Cette proposition ne peut apparaître que comme une manoeuvre dilatoire.