La fuite en Suisse de la présidente du CNRS perturbée à Charles de Gaulle
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, le 24 juin 2009Ce matin, 11h, aéroport CDG, terminal 2F. Catherine Bréchignac, présidente du CNRS, s’apprête à s’envoler pour Genève. C’est là-bas qu’elle a décidé de délocaliser cette fois le CA du CNRS, ne trouvant que cette fuite pour éviter une nouvelle manifestation de ses personnels. Peine perdue, ceux-ci lui ont organisé un comité d’accueil bruyant, agitant cloches et grelots, et faisant résonner l’aérogare aux cris de « CNRS libre », « Restez à Genève », « Bréchignac démission », etc.
Cette manifestation est un nouvel épisode de la lutte contre le démantèlement méthodique du CNRS dont Mme Bréchignac se fait la complice active. Ce CA, réfugié à Genève, est appelé en effet à adopter le « contrat d’objectifs et de moyens », en réalité totalement privé de moyens, et à entériner le démantèlement en instituts du CNRS.
Nous continuerons à nous opposer sans relâche à cette politique visant à l’affaiblissement de toutes les institutions autonomes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.