Compte-rendu du CA du 2 juillet 2010
Par
, le 9 juillet 2010Présents : C.Anné, H. Audier, J. Brossard , V. Chevalier, M-P. Gaviano, O. Gandrillon, A. Keller, A. Kieffer, , E. Saint-James, A. Trautmann, B. Dupont.
Excusés : P. Aucouturier,J. Barrault, C. Catelain, M. Ferriol, J.Fossey, G. Debregeas, C. Jeandel, C. Levy, L. Mucchielli, A. Saada.
1. Le débat s’ouvre sur le sujet récurrent des relations aux médias. Plusieurs personnes sont maintenant régulièrement contactées par des journalistes, le résultat est souvent décevant. Par ailleurs certains communiqués ministériels qui recellent souvent des approximations, voire des contrevérités, sont publiés.
Henri Audier propose de rédiger des articles dans une rubrique spécifique sur le site SLR sous la rubrique ’intox/désintox’ dans l’esprit de ce que réalise (très bien, mais souvent loin de l’ESR) Acrimed.
2. La participation prévue de SLR aux Assises de la Recherche, organisée par la région Île de France est l’occasion de réfléchir aux rôles des régions en ESR.
La volonté de la région IdF d’avoir une politique de Recherche et Innovation la conduit généralement, de fait, à financer la précarité en offrant des contrats (postdocs ou autres) à travers le financement des DIM (Domaine d’Intérêt Majeur), dont on peut craindre qu’ils fonctionnent comme une ANR régionale. Ces contrats devraient se faire dans un cadre strict, essentiellement limité à la bourse de thèse et l’année après la thèse. Dans le contexte actuel de désengagement de l’État en termes d’ouverture de postes, les jeunes chercheurs sont souvent en post-doc’ pendant 4 ou 5 ans avant de trouver un poste, les plus malchanceux, ou les moins acharnés, se réorientant vers d’autres métiers. C’est donc l’État qui organise la précarité, mais la région doit éviter d’être son bailleur de fonds. SLR-Lyon réclame depuis longtemps un conseil scientifique pour les DIM avec 1/3 d’élus, 1/3 de nommés et 1/3 de cooptés.
La région IdF souhaite également élaborer une charte de ses élus aux CA des universités. En effet ils votent sur le passage aux RCE, les chaires d’excellence, les décharges. Ils devraient exiger une expression des besoins des universités, élaborer des programmes régionaux. Le CA est favorable à ce que ces élus se concertent et adoptent une politique cohérente au niveau régional, mais la loi LRU organise au contraire la concurrence entre établissements. Les régions devraient donc se concentrer sur les besoins communs, en particulier l’aide aux étudiants à travers leur logement.
Enfin, concernant le projet du plateau de Saclay, l’université Paris-Sud XI qui a l’essentiel des étudiants compte pour une seule composante sur les 23 établissements concernés par ce projet, bien qu’elle soit responsable de la majorité des étudiants. Il faut élaborer un projet alternatif à celui proposé dans le cadre du Grand Paris qui pose des problèmes de transports insurmontables et est une aberration agricole vu la fertilité remarquable de ces terrains pour des raisons historiques (drainage mis au point pour les jeux d’eau de Versailles).
3. Université de SLR : dates prévues printemps 2011 et 2012.
La première vise à l’élaboration d’une plate-forme. Il faut :
(1) redonner aux PRES l’idée coopérative initiale qu’en avait SLR, à savoir la mise en réseau de toutes les équipes travaillant sur des sujets communs dans un même territoire. Il faut dénoncer l’interprétation qu’en fait le ministère à travers le plan campus et le grand emprunt, instruments de pilotage d’autant plus inacceptables que leurs traductions budgétaires pourraient ne jamais se réaliser vu la crise financière.
(2) argumenter le nouvel objectif de la gauche de réindustrialisation pour qu’il n’oublie pas l’ESR, moteur de changement.
(3) prévoir une table ronde sur les ravages de la LRU.
La deuxième devra questionner les politiques sur leur programme d’ESR.
4. L’Assemblée Générale ordinaire de l’association est prévue début octobre à Paris. L’élection du nouveau CA sera organisée d’ici là, cette journée permettant le dépouillement des derniers bulletins.