Compte rendu du conseil d’administration ouvert du 14 février
Par
, , le 22 février 2011- Membres du CA présents : Vérène Chevalier, Catherine Deville Cavellin, Olivier Gandrillon, François Jouve, Annick Kieffer, Angelica Keller, Anne Saada, Aurélien Pinceaux Emmanuel Saint-James.
- Excusés : Henri Audier, Colette Anné, Joël Barrault, Julien Brossard, Alain Huetz, Michel Ferriol.
- Autres :
- Des membres de SLU : Etienne Boisserie, Hélène Conjeaud, Marie-Albane de Suremain.
- Des membres de SLR : Pierre Aucouturier, Didier Chatenay, Maria-Angeles Ventura,
- Et quatre collègues de Jussieu et d’ailleurs.
1. Point sur la situation
Le campus de Saclay. Le 13 Décembre, malgré les 650 signatures à la
pétition [1], le CA a voté les statuts de la Fondation Campus Saclay (17
pour, 6 contre, 5 abstentions) très peu amendés par rapport à la version
d’origine ; au CA de la FCS une représentation de14% au CNRS et à
l’université.
Le déménagement sur le plateau de Saclay se passe de manière très
chaotique. Il n’est pas sûr que tous les laboratoires de Paris XI/Orsay
déménagent. Ainsi le laboratoire de nanotechnologies devait être le
premier à déménager. Mais il manque 100 millions d’euros pour que ce
soit réalisable !
Les alliances. Maria Angeles VENTURA présente, explique la confusion
qui règne : les personnels INSERM eux-mêmes ont du mal à s’y retrouver
dans tous les nouveaux acronymes (les couches du millefeuille ! [2]). Elle
signale qu’un protocole d’association entre les industriels de la Santé
et l’Aviesan vient d’être signé (voir liste débats) : Le 27 janvier
dernier, à l’occasion de l’assemblée générale d’ARIIS, Alliance pour la
Recherche et l’Innovation des Industries de Santé, le Professeur Pierre
Teillac, son Président et le Professeur André Syrota, Président
d’Aviesan, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la
santé ont signé un protocole d’association entre les deux alliances
nationales. La
suite : http://www.aviesan.fr/aviesan/accue...
Les IHU. Dans le cadre de l’appel à projets lancé par le Ministère de
la recherche et de l’enseignement supérieur et l’Agence nationale de la
recherche (ANR), destiné à mettre en place des Instituts
hospitalo-universitaires (IHU), 8 projets d’IHU promus par des
universités dont l’AP-HP est partenaire ont été déposés.
Voir : http://www.cadredesante.com/spip/spip.php?breve5222
Plusieurs IDEX correspondants ont été mentionnés : Génétique à Necker,
Neurosciences à la Pitié-Salpêtrière, cardiométabolisme (ICAN) à la
Pitié-Salpêtrière, cancérologie (IHU-Cancer) à l’Institut
Gustave-Roussy. D’autres sont prévus en dehors de la région parisienne
(Lyon, Bordeaux Marseille, Strasbourg).
À l’UPEC (ex-Paris 12), l’école de médecine est en partenariat avec
l’Idex. Lors du dernier CA de l’UPEC, le cas de l’IDEX Paris EST a été
abordé. Entre autres, il prévoit le transfert des étudiants du CHU de
Mondor dans un Hôpital à Marne la Vallée, dès 2011. Pour cela, un
nouveau bâtiment doit sortir de terre, au Val d’Europe, en partenariat
avec Disney. On va donc vers la fermeture du CHU de Mondor, ainsi que du
très apprécié service de chirurgie cardiaque, et que d’autres hôpitaux
de Créteil. Il faut noter que le représentant de la région a fait une
intervention très claire à cette réunion du CA (pour la première fois
depuis des années), en disant qu’il était contre une situation
ressemblant à celle de Saclay. Ceci indique que le travail de recadrage
des représentants de la Région Île de France aux CA des universités,
effectué par Isabelle This Saint-Jean, semble porter ses fruits.
2. Proposition d’actions
Il faut agir aux deux niveaux : local et national.
Au niveau national, il faut reprendre le Pacte du Services Public
(voir Pacte du Service public (États généraux du service public) sur Acrimed.org).
Nous nous sommes demandé pourquoi la CGT n’a pas signé le texte au
niveau national.
Les projets actuels (investissements d’avenir, etc.) représentent un
bouleversement du paysage de la recherché et de l’université, tel qu’il
n’y en a pas eu depuis des très longtemps, et cela sans débats au
Parlement et au Sénat. Il y a donc URGENCE à solliciter les
parlementaires. Certaines régions vont être sinistrées : il suffit de
regarder la carte des Idex. Dans le cadre de ces restructurations, les
étudiants auront des problèmes énormes d’accès à l’Enseignement
Supérieur et la recherché : déplacements, logements et leurs financements.
Une partie du débat a eu lieu au moment de la LRU (août 2007) ; mais
toutes les réformes se font sans aucun texte de loi ! Pourtant, ils sont
directement impliqués lors du vote de la loi de finances.
Il faut contacter les parlementaires, mais aussi les représentants
régionaux pour des actions plus locales (Association des Régions de
France, ARF). Tous ces élus ignorant les désastres en cours, les
souffrances et angoisses des collègues. À gauche, comme à droite, ils
ont besoin qu’on leur mâche le travail. Il faut donc rédiger une
argumentation à destination des parlementaires pour qu’ils puissent
interpeller et contrer V. Pécresse. Au PS, B. Monthubert et une députée
de Grenoble sont bien au fait des questions de la Recherche. Il faut
leur demander de lancer une mission interne au PS de 2-3 personnes pour
qu’ils informent sur l’état catastrophique de la Recherche et de
l’Enseignement Supérieur.
N’oublions pas que pendant l’année et demie qui précède les élections de
2012, on va entendre sans arrêt que la réforme de l’Université a été une
grande réussite !!
D’autre part, un texte aux élus, sous forme d’un article de presse, doit être rédigé et envoyé massivement aux parlementaires, puis on leur demandera des rendez-vous. Cette technique a fait ses preuves dans le passé (voir Lettres aux parlementaires). Dès mai/juin, il faut un texte bien charpenté mentionnant 3 points :
- l’absence de démocratie dans les réformes de l’ESR en cours
- le chamboulement de l’aménagement du territoire
- contrairement aux messages publicitaires du gouvernement, les crédits sont en chute libre.
Deux groupes de volontaires ont été constitués au cours de la réunion
pour l’écriture de textes :
L’un rédigera un document d’une vingtaine de pages pour interpeller les élus et le grand public en vue des élections de 2012.
L’autre rédigera un texte sur la recherche et la formation médicale,
dans les 8/10 jours.
Pour ces textes, éviter l’écueil de faire des propositions : ne répétons pas l’erreur de 2004, où les propositions de SLR ont été soi-disant reprises, mais en fait détournées par le gouvernement. Il faut en rester aux grands principes, donner une grille de lecture aux parlementaires.
Il est suggéré d’impliquer l’intersyndicale y-compris les étudiants. Dans la pratique il se révèle difficile de déboucher sur un texte accepté par tous dans un délai compatible avec le passage d’une actualité à l’autre de la par des médias.
Autres actions :
Se joindre à d’autres organisations pour un faire un recours contre la
loi "dite mobilité des fonctionnaires"
Au niveau national : organiser le procès de l’AERES pour fêter son
anniversaire sur son site.
3. - L’université de SLR se tiendra sur 3 jours :
- démarrage le vendredi après midi, avec une AG de l’association en fin de journée ;
- samedi toute la journée, suivie d’une pièce de théâtre le soir ;
- dimanche matin, la dernière session.
Programme :
- Après midi du vendredi 3 juin : CIR
- Matin du samedi 4 juin : Collectivités locales
- Après midi du samedi 4 juin : Formation et ES-R
- Matin du dimanche 5 juin : Excellence et Démocratie
Contact ayant répondu : Marie-Albane De Suremain interviendra sur le thème de la formation et de l’ESR ; elle nous fait
remarquer qu’en Juin, les programmes des partis concernant la masterisation seraient déjà fixés.
Elle envisage de faire un bilan sur la masterisation et d’animer une
discussion sur le sujet avec SLR et SLU.
En attente : une représentation étudiante, etc.
Idée de nouveaux intervenants : Arnold Munich, Isabelle This, autres
assos (les petits débrouillard, Culture Scientifique et technique) ;
quelqu’un de la finance serait bienvenu, pour nous expliquer comment
cette discipline consomme une large part des crédits CIR ; on propose
d’inviter quelqu’un de la finance (directeur de Saint Gobain, quelqu’un
de la compagnie AXA…)
Il faut prévoir des prés-inscriptions à l’Université de SLR, avec un coût peu élevé : 5 euros ; Peut-être prévoir la gratuité pour ceux qui le demande ? Étudiants, chômeurs… (AK) On aura ainsi une idée de combien de personne viendront… Entre autres pour prévoir les pauses-café, en accord avec la cafétéria du campus.
Pour les logements des congressistes, il faut contacter le syndicat d’initiative de Villeurbanne/Lyon, afin de pouvoir diffuser une liste
4. Livre sur l’enquête sur la précarité [3] :
SLR va acheter 100 exemplaires pour les vendre lors de l’université de printemps ou lors de diverses conférences. On pourrait faire intervenir les auteurs lors de l’université de Lyon, dans le cadre de la séance consacrée à l’Excellence, par exemple. A. Kieffer suggère que l’on voie si le SNTRS pourrait avancer l’argent pour cet achat ; coût du livre pour les militants et avant sortie en librairie : 8 euros.
5. Contre G8 :
Le texte présente un problème étant trop manichéens à nos yeux. Toutefois, il faut le signer pour montrer le lien entre science et démocratie. Il faudrait aller une fois à Dijon. Un courriel leur a été envoyé indiquant que SLR signe et sera présent à la prochaine réunion (Mars)
6. Site web :
vu l’heure tardive, la discussion est repoussée et se fera probablement par e-mail.
7. La date du prochain CA de SLR a été fixée :
-> LUNDI 7 MARS - MEME LIEU (JUSSIEU) MEME HEURE : 16 A 18 HR