Le CNRS est-il en train de brader "son" IST ?
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le 11 avril 2011
De sérieuses menaces pèsent sur le devenir de l’Inist, (institut national d’information scientifique et technique du CNRS. La filiale privée INIST diffusion connaît une baisse de rentabilité. Plutôt que de réduire la part de la redevance de la filiale versée au CNRS ou de recapitaliser sa filiale, la direction du Centre semble opter pour la cessation d’activité. Il préconise en même temps un éclatement de l’activité de l’Inist en 4 ou 5 entités. Rappelons que le choix de la localisation de l’Inist à Nancy avait été proposée par le premier ministre de l’époque, Laurent Fabius, afin de redonner une dynamique à la région après la crise de la sidérurgie.
L’emploi des personnels de la filiale (33 personnes) est menacé. Sauvons la Recherche s’associe aux demandes des personnels de maintenir l’emploi. Les solutions concernant l’avenir de l’Inist et des activités de sa filiale doivent associer les personnels directement concernés et ,en amont, la communauté scientifique qui utilise ces services, dans le cadre d’une réflexion globale sur l’IST. La mission nationale de l’Inist doit être préservée.
Préambule :
Le CNRS est-il en train de brader "son" IST ? L’INIST (institut de l’information scientifique et technique) a, dès sa création, été considéré comme le fer de lance dans l’essor et le développement de l’information scientifique et technique (IST) au CNRS. Son implantation en Lorraine a été soutenue par les chercheurs et politiques locaux qui y ont vu une opportunité pour l’INIST de devenir un "leader" national et international dans le domaine et une vitrine de l’excellence scientifique pour la région. A la veille où les grandes agences de financement américaines souhaitent contraindre les chercheurs à intégrer des solutions de pérennisation de leurs données scientifiques, l’IST est destinée à prendre une part croissante dans les développements futurs pour la recherche scientifique. Les enjeux ne sont pas seulement en terme de sauvegarde, d’accès et de partage des données scientifiques mais aussi en terme d’analyse et d’extraction de connaissances. A l’aube d’une seconde révolution pour l’IST, on peut s’interroger et s’inquiéter du projet de restructuration de cet institut.
P.S. : ci-joint les tracts et pétitions des organisations syndicales locales. .