IX- Le système français : un bon rapport qualité-prix
Par
, le 5 avril 2008Notre contribution à l’ensemble des publications mondiales ne nous place qu’en sixième rang mondial. La réputation de nos universités souffre de classements mondiaux qui se fondent sur leur production scientifique.
Nicolas Sarkozy, Orsay, 2008
Neuvième chapitre de la série : Le budget de la recherche raconté à Sarkozy.
Résumé
Introduction
Dans les chapitres précédents, nous avons montré que la France a totalement sous-investi dans la recherche et l’enseignement supérieur. Sur tous les taux de financement, elle est en position mondiale honteuse. Pour les dépenses par étudiant, pour celles de la recherche académique comme pour l’investissement du secteur privé dans sa propre recherche, c’est un facteur deux, voire plus, qui sépare la France des pays de tête. C’est seulement à cette aune qu’il faut discuter du système français et de son "rendement". Trois critères-clefs ont été choisis ici : l’université face à la croissance étudiante, le coût d’une publication et enfin celui d’un brevet, critères usuellement utilisés par le gouvernement et certains médias pour discréditer notre système. Il sera montré que la recherche et l’enseignement supérieur français ont en fait un bon rapport qualité-prix.