Assemblée générale ordinaire, 3 juin 2011
compte-rendu
le 6 juillet 2011
Rapport financier Pour comprendre les comptes de l’année 2010, il faut tenir compte des retards dus à la légèreté de la gestion précédente. Il a fallu clarifier avant de pouvoir corriger : rattrapages de différentes cotisations salariales, récupérations des cotisations laissées sur le compte Paypal, retard du versement de la subvention, pour le salaire du remplaçant de la chargée de mission en congé parental. Le solde de l’association reste positif. L’assemblée approuve à l’unanimité le bilan.
Rapport moral. La mission de notre association est sa force d’analyse et de proposition sur la politique d’enseignement supérieur et de recherche. Ses principales activités sont l’organisation de l’université annuelle et une activité éditoriale sur le site http://sauvonslarecherche.fr/. Plus que jamais, cette dernière doit être encouragée pour tous les membres de l’association. Par ailleurs la collaboration avec les organisations du domaine sont bonnes. SLR et SLU font souvent des déclarations communes (par exemple le texte contre les initiatives d’excellence). En ce qui concerne les relations avec l’intersyndicales, elles sont très bonnes pour l’organisation d’actions et de manifestations. Il est beaucoup plus compliqué d’écrire des textes communs. L’action Grand Totex a été un succès médiatique (voir). SLR a aussi participé à la sortie du livre Recherche précarisée, recherche atomisée, écrit par le collectif P.E.C.R.E.S. L’assemblée approuve à l’unanimité le bilan.
Discussion. Les échéances électorales 2012 sont une bonne occasion pour l’association de dénoncer la situation dégradée de l’ESR. Il faut contredire l’optimisme affiché de la ministre, et affirmer haut et fort que "la communauté" ne la suit pas. Nous pouvons être une force de proposition : une autre politique de recherche est possible. Il y a une alternative à la politique actuelle, en particulier ce n’est pas "partout pareil" : des pays comme la Chine et l’Inde, mais aussi la Suède ou la Finlande soutiennent fortement l’effort de recherche qui dépasse le seuil des 3% du PIB , pendant que la France reste en retard sur ce critère pourtant affiché.
Deux textes sont discutés : l’un est une ébauche d’une page rédigée par le CA (ce que veut SLR) ; l’autre est un texte plus long rédigé par Michel Saint Jean (Enseignement Supérieur et Recherche : encore un effort camarade !)
Au texte court "ce que veut SLR" il est suggéré d’associer un autre texte court "ce que ne veut plus SLR"
Comment élaborer ce texte de proposition/dénonciation ? l’assemblée penche pour une rédaction collective encadrée. Une proposition émerge et est en cours de réalisation ; on travaillera la mise en forme du texte ; avoir un lien renvoyant au site, pour plus amples explications. Les destinataires du texte sont "la communauté" , les médias, les politiques. Il s’agit d’avoir un texte de deux pages, suivi d’un autre plus fourni (25 pages ?). Le texte de Michel Saint-Jean constitue une bonne base pour le texte long.
Quels thèmes mettre en avant ; on peut lister, en vrac
- La LRU. des aménagements profonds doivent être proposés qui nécessiteront sans doute une abrogation : restauration de la démocratie (les présidents conçus comme des chefs d’entreprise sont souvent les seuls interlocuteurs pour les collectivités territoriales !)
- La vie des établissements. Rétablir les crédits récurrents pour vitaliser les Organismes et permettre un fonctionnement correct (des universités sont en train de mettre en place des loyers auprès des labos afin de pouvoir assurer le fonctionnement quotidien des établissements, ce qui montre bien que l’ANR a été financée au dépend des établissements)
- Science et société. Il faut montrer la complexité, Eric Guichard (SLR Lyon) propose de rédiger des propositions.
- Rapport public/privé. Il faut rediriger le CIR qui sert surtout aux grands groupe ; ceux-ci les utilisent à aligner le coût des chercheurs occidentaux à ceux du ’chercheur chinois’ (dixit DRH) ; il y a trop peu, en France, de docteurs dans les labos privés
- l’AERES. La politique d’excellence est une politique d’exclusion, l’évaluation doit se faire a posteriori. Il faut restaurer la confiance, la recherche et aussi l’enseignement, fonctionnent sur la coopération.