Colère des chercheurs : les associations de malades solidaires
Par
, le 13 février 2004« Les associations ne pallieront pas les déficiences de l’Etat »
Le monde associatif souhaite manifester sa totale solidarité au mouvement de colère des
chercheurs français. Parce que les efforts budgétaires du gouvernement ne peuvent se faire au
détriment des malades, les associations demandent le maintien des financements publics des
programmes de recherche et une action forte sur l’emploi et les salaires des chercheurs français.
Parce que les malades ont besoin d’une recherche nationale dynamique au sein d’une recherche
européenne forte. Parce que les associations n ?ont pas pour mission de pallier les déficiences de
l’Etat. Parce que le secteur privé ne prendra pas le relais de la recherche pour des maladies
touchant un nombre limité de personnes en France. Parce qu’il ne faut pas confondre argent public
et argent du public.
Les associations sont là pour jouer un rôle d’accélérateur, pour faire sauter des verrous et pour
impulser des avancées, mais en aucun cas à la place de l’Etat et du secteur privé.
Maintenir un effort financier sur le secteur de la recherche en France est indispensable pour l’avenir
du pays, mais surtout pour que les malades en aient un.
Mme Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM, M. Christian Saout, président de Aides, M. Olivier Nègre, porte-parole de l’Alliance Maladies Rares, et le Pr. Henri Pujol, président de la Ligue Nationale contre le Cancer.