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dernières nouvelles du front de l’excellence

le 8 novembre 2011

Les responsables des Investissements d’avenir auraient-ils peur de l’année 2012 ? Il leur faut vite boucler le programme Idex. On sait donc qui sont les pré-sélectionnés du deuxième tour : Aix-Marseille, Lorraine, Hesam, Sorbonne Paris Cité et Paris Saclay, (voir ici). Il y a donc beaucoup de déçus Lille, Montpellier, les Pays de la Loire...

Il faut aussi lancer à la hâte le programme IDEFI : Les projets devront préfigurer les formations universitaires du futur et promouvoir de nouvelles démarches de formation. Les innovations attendues se situent sur le plan de l’attractivité - y compris internationale - des étudiants, de leur employabilité, de la pluridisciplinarité, de l’ingénierie de formation, du lien avec la recherche, des partenariats conduits pour parvenir aux résultats attendus, formulés également en termes d’égalité des chances et de variété des publics formés. (une analyse détaillée est à lire ici)

Ce programme qui s’adresse à l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur, universités et écoles devrait intéresser les écoles qui, faute d’investissement fort dans la recherche, n’ont pu soumettre de projet dans les précédents appels en EX (Equipex, Labex, Idex...)

Pourtant ce programme est faiblement doté : 150 millions d’euros, pour le soutien sur plusieurs années de vingt projets. Ce fait met à nu la raison profonde de ces grandes manœuvres : la modification de la gouvernance, la loi LRU n’étant pas allée assez loin sur ce point. Par exemple, pour devenir IDEX les universités de Lorraine sont passées au statut de grand établissement (voir le détail ici), une structure à la démocratie nettement moins contraignante, malgré le baroud d’honneur du CNESER (ici).

On peut d’ailleurs se demander si les milliards promis depuis bientôt cinq ans vont un jour se concrétiser. Par contre les universités se sont engagées dans des réformes qui les ont mis en déficit. On comprend que certains préfèrent se retirer.