SLR soutient Adlène Hicheur Le terrible verdict du vendredi 4 mai !
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, le 5 mai 2012Les rapports dans la presse sont concordants et effrayant. En voici quelques extraits que vous reconnaitrz facilement en consultant les nombreux articles. "À peine la cour entrée et le public assis, la décision était prononcée, de façon quasi inaudible, par la présidente du tribunal, Jacqueline Reyberotte, qui s’éclipsait aussitôt, laissant place au désarroi des proches de cet enseignant-chercheur en physique des particules, détaché au CERN, près de Genève. « On est humains quand même, peste un jeune homme, venu de Vienne (Isère) avec d’autres amis d’enfance d’Adlène Hicheur. Elle est rentrée et sortie aussitôt en rasant les murs ! »
"Le scénario a été écrit dans les bureaux de la DCRI [Direction centrale du gouvernement intérieur, le "FBI à la française" créé par Nicolas Sarkozy en 2008, NDLR]. Il a ensuite été entretenu par son directeur Bernard Squarcini et Frédéric Péchenard [le directeur central de la police judiciaire, NDLR] qui a évoqué dans les médias une bombe qu’Adlène aurait été prêt à poser. A aucun moment cette accusation n’est ressortie pendant le procès."
« Ces propos (ceux d’Adlene Hicheur : note de AK) inquiétants et critiquables n’ont jamais donné lieu au moindre début de commencement de projet précis, ni d’intention de passage à l’acte terroriste », a répété Me Baudouin. (...)"
" La condamnation est assortie d’une confiscation des scellés, à savoir le matériel informatique d’Adèle Hicheur ainsi que ses économies, une somme de 13 000 euros en liquide, saisie lors de son arrestation et destinée, comme l’a montré l’enquête, à financer la construction d’un pied-à-terre à Sétif. « Tous ses travaux de chercheur sont sur ce matériel informatique, même sa vie intellectuelle est confisquée, estime Me Baudouin. Jusqu’au bout, on a voulu le briser et l’humilier ! » "
Lire aussi le compte rendu de l’audience pour le comité de soutien, par Dominique Boutigny
Extraits :
Ce jugement je ne le comprends pas, je le comprends encore moins quand je lis le paragraphe suivant :
"Au cours des débats d’audience, Adlène HICHEUR a employé plusieurs fois le terme d’"humiliation" et l’on sent, à travers les messages de cet homme intelligent et fier, la douleur d’appartenir à un peuple qui a effectivement été colonisé pendant deux siècles par des représentants de son pays d’accueil et d’adoption ainsi que la difficulté à surmonter cette antinomie. Le Tribunal ne peut de même ignorer qu’Adlène Hicheur est né à Séfif, ville de triste mémoire, ce qui n’a pu que renforcer son sentiment d’injustice, d’humiliation devant le sort réservé à ses pères"
Cet argument qui sort de nulle part est présenté comme un élément à décharge valant l’année de sursis, alors qu’au contraire il accable en tentant de donner une explication à un délit qui n’a jamais été démontré au cours du procès. Les juges se donnent ainsi probablement bonne conscience… Grand bien leur fasse !
Vous qui me lisez, prenez garde à vos écrits, prenez garde à vos courriels, et finalement prenez garde à vos pensées. Une justice d’exception a été instaurée en France et elle a tout pouvoir."
Articles publiés dans divers journaux :