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élection du Conseil d’administration de SLR - juin 2012

Par Colette Anné, le 24 mai 2012

Les élections auront lieu lors de l’Assemblée Générale le Samedi 2 Juin 2012 de 14h à 18h, à l’amphithéâtre 41A de l’université Pierre et Marie Curie, 4, place Jussieu à Paris. Seuls les adhérents 2012 peuvent voter. Adhérer.

Il est possible de voter par correspondance. Pour cela, vous devez éditer le document ci-contre qui contient la procédure de vote et un bulletin de vote.

Attention. Votre bulletin doit être envoyé à l’adresse indiquée avant le 29 Mai 2012.

Nota : c’est à l’adresse du document mentionné ci-dessus que les chèques d’adhésion doivent être envoyés.

Candidatures exprimées le 15 mai 2012 :

  1. Colette Anné, CR Laboratoire de Mathématiques J. Leray, Nantes (renouvellement)
  2. Henri Audier, DR émérite, chimie (renouvellement)
  3. Julien Brossard, IR en Physique au Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire, Orsay (renouvellement)
  4. Didier Chatenay, DR Laboratoire J. Perrin, Paris.
  5. Catherine Deville, Pr Électronique (63ème section), Université Paris 12 (renouvellement)
  6. Michel Ferriol, Pr Chimie, IUT de Moselle (renouvellement)
  7. Alain Huetz, DR Institut des sciences moléculaires d’Orsay (renouvellement)
  8. François Jouve, Pr ,Paris (renouvellement)
  9. Annick Kieffer, IR émérite sociologie, Paris (renouvellement)
  10. Alain Polian, DR émérite, Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés.
  11. Guillemin Rodary, DR.
  12. Anne Saada, CR Pays Germaniques, transferts culturels, Paris (renouvellement)
  13. Emmanuel Saint-James, MCf LIP6, Paris (renouvellement)

  1. Colette Anné, CR Laboratoire de Mathématiques J. Leray, Nantes (sortante)
  2. Henri Audier, DR émérite, chimie (sortant).
  3. Julien Brossard, IR en Physique au Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire, Orsay (sortant)
  4. Didier Chatenay, DR Laboratoire J. Perrin, Paris. Profession de foi :Je souhaite proposer ma candidature au CA de SLR afin de contribuer au fonctionnement collégial et transparent de l’Association SLR dans la période qui s’ouvre. Sur la base d’une plate-­‐forme écrite dans la perspective des présidentielles (‘Ce que veut SLR’) SLR doit s’investir dans les mois qui viennent dans la préparation et l’animation des Assises prévues par le nouveau gouvernement. Cette action qui me semble prioritaire doit pouvoir s’effectuer dans un cadre collectif en liaison étroite avec les syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ainsi qu’avec toute autre organisation ou association impliquée telle que SLU. Etant donnée l’importance des enjeux cette action doit être menée dans la transparence la plus complète en informant de manière permanente l’ensemble des adhérents des initiatives prises et en rendant compte. La liste ‘Debats SLR’ et le site de l’Association doivent continuer à être des outils essentiels pour la discussion collective et la consultation des adhérents.
  5. Catherine Deville, Pr Électronique (63ème section), Université Paris 12 (sortante)
  6. Michel Ferriol, Pr Chimie, IUT de Moselle (sortant). Profession de foi : Actuellement Professeur des Universités (33ième Section C.N.U.) à l’I.U.T. de Moselle-Est et chef du Département Chimie de Saint-Avold, débuté ma carrière comme CR au CNRS de 1984 à 1998, date de mon recrutement comme Professeur. Je ne suis affilié à aucun parti politique, syndicat ou association autre. Adhérent de SLR depuis pratiquement le début, je partage nombre des convictions exprimées en son sein sur l’enseignement supérieur et la recherche et je souhaite continuer à participer à la mise en place et au développement d’actions constructives pour nos universités et laboratoires, malgré des occupations professionnelles de plus en plus prenantes. D’autre part, étant affecté à un département délocalisé, je souhaite être, quelque part, l’une des voix des enseignants-chercheurs et chercheurs de ces structures « off-shore » en villes moyennes, certes minoritaires, mais qui ont aussi besoin d’exprimer leurs attentes, leurs souhaits et d’être entendus car ils sont menacés directement par les regroupements d’universités initiés ces dernières années. Le changement de président de la République et de gouvernement doit être l’occasion de réviser en profondeur les réformes néfastes des cinq années précédentes : LRU, nouveau décret sur le statut des enseignants-chercheurs, mastérisation du recrutement des enseignants du secondaire, PES, AERES, ANR, Alliances, Idex et trucs en EX… Malgré les promesses et déclarations bienveillantes, il faudra rester vigilant, car la facilité c’est le statu quo (exemple : les élus socialistes lorrains ont fait corps avec tous les autres pour applaudir la création de l’usine à gaz « Université de Lorraine » loin des principes de collégialité et de démocratie nécessaires et qui devraient être une des marques de leur couleur politique. Résultat : moins de 5 mois après sa création, l’usine à gaz crachote et montre des signes inquiétants, notamment en ce qui concerne sa santé budgétaire et l’opacité de certaines décisions concernant directement les carrières des personnels). C’est pourquoi je souhaite renouveler mon mandat au sein du CA de SLR.
  7. Alain Huetz, DR Institut des sciences moléculaires d’Orsay (sortant)
  8. François Jouve, Pr mathématiques,Paris 6(sortant).
  9. Annick Kieffer, IR émérite sociologie, Paris (sortante)
  10. Alain Polian, DR émérite, Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés. Profession de foi : Je suis directeur de recherche émérite au CNRS. Je fais ma recherche à l’Université Pierre et Marie Curie, en physique des matériaux sous conditions extrêmes. Je suis membre du SNCS. Je candidate au CA de SLR parce que je pense qu’il faut refonder l’enseignement supérieur et la recherche après les années Sarkozy et Chirac.
  11. Guillemin Rodary, 33 ans, CR. Laboratoire de Photonique et de Nanostructures, Marcoussis. Profession de foi : Je travail au CNRS depuis 2009 au Laboratoire de Photonique et de Nanostructures (à Marcoussis dans l’Essonne) sur des thématiques de sciences des surfaces et de nanomagnétisme. Je suis expérimentateur, spécialisé dans la microscopie à effet tunnel. Avant mon embauche au CNRS, j’ai réalisé 5 années de post-doctorant, dont 4 en Allemagne, et une thèse à Orsay. Depuis mon entrée dans le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) en thèse en 2001, j’ai activement participé aux mouvements du monde de l’ESR, en particulier ceux de 2003-2004 et de 2009, la question de la précarisation de l’emploi m’interpellant personnellement. Mon entrée au CNRS a pu se faire grâce aux postes supplémentaires obtenus par les luttes contre le gouvernement en 2009, j’ai pu donc apprécier directement l’intérêt des rapports de forces qui peuvent exister entre une communauté et le gouvernement. SLR a toujours été pour moi une structure idéale pour faire entendre la voix de l’ESR en France. Elle a su se faire reconnaître comme acteur de premier plan de l’ESR et tirer sa légitimé grâce à son action en mobilisant largement la communauté et au delà lors de mouvement sociaux. SLR est resté hors d’un cadre partisan, mais a pris néanmoins des positions fermes et exigeantes sur la politique du l’ESR tout en restant fédérateur dans la communauté. Enfin, SLR a été un pivot entre la communauté scientifique et les citoyens, grâce à des actions médiatiques, à une critique de l’actualité et à des travaux de réflexion et de propositions de fonds. Depuis les mouvements de l’ESR de 2009, SLR s’est surtout focalisé sur la réflexion sur la politique de l’ESR au sein de la communauté. Avec l’alternance politique que connait le pays, la question de la reconstruction et du sauvetage de la recherche va se poser rapidement. Quelle orientation voulons- nous pour l’ESR de demain ? Comment faire en sorte de ne pas entériner la destruction de l’ESR et l’idéologie dominante de ces dernières années. Comment rester exigeant sur des nos revendications ? SLR doit prendre sa place dans les discussions qui vont commencer. Cependant la représentation et la légitimité de SLR va aussi se poser pour y participer. Le champ de son action ne doit-il pas s’étendre de nouveaux davantage vers la mobilisation et les mouvements sociaux, vers les critiques à chaud de l’actualité et vers l’information grand publique ? Ma candidature au Conseil d’Administration de SLR s’inscrit donc à la fois dans ce contexte de changements politiques et d’organisation interne de SLR, et une fois au CA, j’engagerai mon énergie à essayer d’orienter les positions prises au CA dans ce sens.
  12. Anne Saada, CR Pays Germaniques, transferts culturels, Paris (sortante). Profession de foi : J’ai démissionné de SLR en janvier 2012 pour des raisons liées à son fonctionnement : absence de transparence et de collégialité. Par absence de transparence, je veux dire : décisions qui se font à la tête de SLR sans consultation du CA ni des adhérents de l’association pour la définition d’une position commune. Je présente cependant à nouveau ma candidature en espérant que ce fonctionnement évolue et qu’une dynamique collective puisse porter notre parole. Concernant cette parole, elle est aujourd’hui affaiblie par deux choses : nous sommes membres d’une communauté qui parle beaucoup, qui pense savoir mieux que tout le monde ce qu’il faut faire, mais nous avons des pratiques désastreuses. Toutes ces réformes n’auraient pas été possibles sans notre participation. Conclusion : plutôt que de gémir sur notre sort entamons une critique de nos propres pratiques. Ensuite, je suis accablée par nos difficultés à nous mettre d’accord alors que nous luttons globalement tous pour les mêmes objectifs. Nous cherchons toujours à trouver le petit argument qui va permettre de nous distinguer et d’avoir le dernier mot. C’est ainsi que la lutte contre les réformes se transforme en une lutte entre nous. Le débat et l’exposition de la diversité des opinions sont une richesse tant qu’ils ne conduisent pas à l’inaction. Conclusion : il serait bon dans nos discussions de mettre nos égos de côté sans quoi notre énergie risque de s’épuiser dans de vains échanges. Les prochains mois vont être riches et nous offrent une opportunité. Profitons-en pour élaborer des positions communes sur la précarité, l’université, le financement de la recherche, l’évaluation, etc., en proposant des mesures concrètes et faisables, et qui soient compatibles avec les contraintes auxquelles le gouvernement est confronté. Que cela ne nous empêche pas pour autant d’exprimer ce que nous souhaiterions dans un monde parfait, mais ne perdons pas de vue que celui-là n’existe pas.
  13. Emmanuel Saint-James, MCf LIP6, Paris (président sortant).

Vous trouverez à cette adresse la liste des candidats au CA de septembre 2010, ainsi que leur profession de foi.