AG sur la précarité dans l’emploi scientifique, à l’Institut Cochin
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, le 23 novembre 2012Et appel à la manifestation de précaires, le 26 novembre 2012, à10h à Jussieu
Le 21 novembre 2012, la salle de séminaire de l’Institut Cochin était comble, pour un débat sur la précarité dans l’emploi scientifique. S’y sont exprimés surtout des personnels de l’Institut (chercheurs, ingénieurs, post-docs), et quelques invités. Les débats ont été animés, et ont continué après l’AG. L’importance d’un plan pluri-annuel pour l’emploi est revenue comme un leitmotiv.
Juste après l’AG, quelques vidéos ont été tournées, par les intervenants qui ont accepté de le faire. La plupart d’entre eux ont appelé à la manifestation de précaires, le 26 novembre 2012, à10h à Jussieu, direction le Collège de France, où se tiendront au même moment les Assises Nationales de l’ESR (qui n’ont pas mis la question de la précarité au centre de leurs débats, loin de là…)° . Les vidéos ci-jointes (vous voudrez bien excuser le manque d’expérience du caméraman) sont celles de :
Geneviève Boulla, ingénieur CNRS à l’Institut Cochin, intervient sur le problème de la disparition des recrutements en catégorie C dans la fonction publique, et l’ESR en particulier.
Isabelle Clair, chercheur CNRS en SHS, appelle à la création d’un collectif de précaires en région Ile-de-France, qui puisse joindre ces efforts aux collectifs de précaires créés en région.
Nicolas Soler, chercheur précaire à l’Institut Cochin, parle notamment sur l’importance du recrutement jeune, et d’une augmentation des recrutements sur postes statutaires.
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Georges Debregeas, chercheur CNRS en physique, intervient sur la réalité des chiifres en ce qui concerne la création d’emploi dans l’ESR , et pourquoi le chiffre de 1000 postes réellement créés dans l’ESR en 2013 est faux.
Alain Trautmann, chercheur CNRS à l’Institut Cochin, parle de la question des responsabilités respectives, en ce qui concerne une précarité croissante et alarmante, des pouvoirs publics, de l’ANR, des responsables d’équipe ou de laboratoire, et des directions des organismes de recherche.
Enfin, Jeremy Garwood, journaliste scientifique, nous a envoyé à cette occasion une vidéo en anglais. In this interview, Jeremy Garwood explains how and why, today, in the USA or UK, academic biology laboratories function with a large number of "disposable academic" (chercheurs précaires), which have a low probability of ending up with a job corresponding to their dreams.