La destination de l’exclusion
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, le 12 mars 2004Bonjour,
Je veux traiter ici un aspect singulier de l’évaluation : l’exclusion. C’est une expérience partagée par de nombreux jeunes chercheurs. Je présente, par la suite, quelques intuitions naïves.
L’une des approches méthodologiques dans l’univers de la peinture est le culte de sa singularité. Une singularité ne se démontre pas facilement, il faut que le peintre trouve, dans les premiers temps de sa vie artistique, une première conscience du monde. Il peut ensuite changer sa conscience des choses vers une autre, s’il le désire. Ce qui est intéressant dans cette démarche, c’est la notion d’auto-évaluation i.e. l’auto-satisfaction (stabilité) et l’auto-critique (changement). Je pense que cette notion d’auto-évaluation n’est pas un concept ésotérique pour le milieu de la recherche. Dans un tel état d’esprit, développant alternativement une satisfaction et une critique de soi, l’exclusion n’existe pas.
Maintenant, nous considérons les choses du point de vue de la société. Nous vivons en société et une volonté vous demandent d’instruire les autres pour qu’ils vous offrent ou pas une reconnaissance. La volonté peut provenir de vous ou d’autres personnes. Dès lors que vous adoptez une conscience dans laquelle vous voulez influer sur votre petit monde, vous pouvez constater que celui-ci vous influence aussi. Votre action agit ainsi sur votre volonté en se confrontant à d’autres volontés. Dans cette situation, le changement peut sans cesse être provoqué par une volonté et rend difficile de déterminer une volonté sans toutes les autres volontés. Dans un tel schéma, l’évaluation ne peut être perçu que globalement en observant les différentes images de volontés qui apparaissent et disparaissent. Nous sommes dans une évolution subjective ou le déterminisme n’existe pas. L’objectivité est souvent opposé à la subjectivité. Contrairement à la subjectivité, l’objectivité est parfois défini par des Règles. Comment les règles sont-elles apparues ? Nous avons constater la constance de certaines situations et nous les avons exprimés par des règles. Ces règles nous ont soi-disant permis de maîtriser, par exemple, un peu plus la nature, de mieux la contempler et enfin d’exclure la société de celle-ci. Après les règles externes à la société, une volonté a défini des règles internes à celle-ci. Toutes ces règles ont pour objectif de définir une cohésion ou de donner un sens à l’évolution de la société i.e. de la rendre déterministe. Dans ce système, les volontés subjectives sont contraintes par les mêmes règles. Cependant, dans un système aussi complexe, l’objectivité globale ne peut être qu’une idée semblable à l’infini. En effet, la volonté des règles fait disparaître certaines volontés. Et, je considère ainsi que les règles sont des outils utilisées par des volontés pour rendre prédominantes leurs rôles d’actrices permanentes. Elles donnent des références mais cependant, elles provoquent aussi des divisions, de l’exclusion …
Cordialement,