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Conférence de presse du comité SLR Besançon - Franche-Comté (5 et fin)

Par Laetitia Peifer, le 19 mars 2004

Une trentaine de personnels de l’université de Franche-Comté et de doctorants ou post-doctorants étaient représentés par Gilles Bossuet (ITA), François Vernotte (directeur démissionnaire), Guy Moreels (vice-président section 34 du CNU), Philippe Huetz (post-doctorant) et Laetitia Peifer (vice-présidente association des doctorants de Franche-Comté).

Les médias représentées étaient l’Est Républicain et Les dépêches-Le Progrès, pour la presse écrite, France Bleue Franche-Comté et Radio Bip, pour la radio, et France 3 Franche-Comté pour la télévision.

Intervention de Laetitia Peifer :

En tant que vice-présidente de l’association des doctorants de Franche-Comté (A’DOC) et étudiante en DEA de Sciences du Langage, je parle au nom des futurs et jeunes doctorants notamment et surtout en SLHS.

Tout d’abord, je voudrais souligner que depuis longtemps la majorité des doctorants réalisent leurs recherches dans des situations précaires, faute d’allocation d’étude, ils sont très souvent obligés de travailler à côté de leur activité de recherche, d’où le découragement et l’abandon parfois de certains. Cette situation est aggravée aussi par l’isolement ressenti par la majeure partie des thésards.

Par ailleurs, bien qu’elles ne tiennent que peu de place dans les discours récents, les recherches en Lettres, Sciences Humaines et Sociales constituent tout autant que les sciences dites "dures" un vivier d’esprits novateurs. En effet, on ne peut parler de société dynamique s’il n’y a pas de réflexion objective et de regard critique sur cette société. Malheureusement, nombre de personnes ne voient pas l’intérêt ou la rentabilité de ce type d’activité, et pourtant !!!

En bref, ce qui ressort de nos constatations (A’Doc) c’est une démotivation et une démobilisation des doctorants puisque l’association ne compte qu’une trentaine de membres sur 1049 doctorants (dont 371 en SLHS, Droit, AES, Economie et Gestion). Mais on peut comprendre leur désarroi quand après 8 années d’étude certains se retrouvent sans aucune certitude sur leur avenir.

Ainsi, si l’on se lance dans une telle aventure, à savoir le doctorat, c’est parce que nous sommes réellement motivés et désireux d’apporter une analyse, certes personnelle mais à l’aide d’outils méthodologiques reconnus, sur le monde qui nous entoure. Alors ne nous oubliez pas dans vos revendications car nous voulons prendre part aussi à ce mouvement.