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Donner une nouvelle dimension à SLR grâce à l’Europe.

Par alex pitti, le 20 mars 2004

La présence et la participation du commissaire européen pour la recherche au sein du CIP et d’autres serait une garantie d’un système de recherche national ouvert et performant comme modèle européen. Ceci mettrait le gouvernement en portafaux au niveau européen par rapport leur responsabilités face aux décisions qu’il doit prendre.

Monsieur Jacques Chirac et le gouvernement ont clairement affichés leur intention d’inaction et d’immobilisation du mouvement. Pour donner une impulsion et une légitimité nouvelle, il semble impératif d’élargir le champ au niveau européen.

L’élaboration d’une structure performante et ouverte du système français de recherche doit se faire avec nos partenaires européens (le commissaire européen pour la recherche, les responsables des systèmes de recherche équivalent au notre des autres pays, etc...). Ils doivent être présent au sein du CIP, leur participation doit être active et leurs recommendations, entendues et écoutées dans les choix que fera le CIP. Il ne s’agirait plus alors d’une simple réforme pour la France mais véritablement de la création d’un modèle exemplaire de ce que seront les futurs systèmes de recherche européen.

1 leur intervention sera garante de l’efficacite, de l’ouverture et de flexibilité nécessaire pour une recherche nationale et europeenne.

2 leur intervention leur feront gagner du temps et des moyens pour la reforme de leurs propres structures compatible à une recherche commune européenne.

3 nous verrons ainsi en Europe la naissance de structures "clones" similaires facilitant ainsi les creations de laboratoires et de pôles d’excellence de recherche.

4 Enfin, par l’intermédiaire des acteurs européens, nous faisons intervenir une 3ième voix sur la question de la recherche française et nous mettons en total portafaux l’inertie du gouvernement que nous laissons ainsi avec ses propres contradictions au niveau européen et mondial. Cette étape montrera une chose claire : le changement se fera avec le gouvernement ou sans lui puisque nous aurons comme autre interlocuteur l’Europe pour qui la recherche est une chose importante et estimable.

La porte de sortie pour le gouvernement serait soit de se raidir (peut-il faire plus quil ne l’a fait ?) soit, au contraire, essayer de récuperer le mouvement et faire de cette loi de programmation un exemple européen d’une structure efficace, ouverte et performante et de le proposer aux autres pays européens.

J’en appelle aux représentants de Sauvons la Recherche. Il est temps de se rapprocher des responsables européens (le commissaire européen pour la recherche et les homologues européens des grands systèmes de recherche) et de les faire participer dans les états généraux, les réunions, au CIP, dans les débats public dans la presse et à la télévision etc... . Ceci n’est pas souhaitable mais vital pour un changement d’attitude et une prise de conscience de nos responsables politique.

En laissant le problème seulement au niveau franco-français, rien ne sera possible.