Accueil / Tribunes et Contributions / Une revendication à zéro euro

Météo changeante avec douche écossaise : Je me réjouis du succès enregistré par SLR (même si ma (très petite) équipe n’en tire aucun bénéfice), en espérant la concrétisation des promesses (c’est étonnat comme on devient méfiants). Mais dans la même journée j’apprends (sans doute comme beaucoup d’autres)que nos propositions de maquettes d’enseignement LMD sont massivement refusées par le ministère. Je ne remets pas en cause l’évaluation elle même (encore que si des directives claires étaient données avant l’envoi de projet ça économiserait beaucoup de travail), mais où je suis écoeuré c’est que se reproduit, quatre mois après une décision similaire pour la recherche (contrats quadriennaux), le même schéma :
 envoi de projet au ministère
 réponse prévue du ministère six mois ou un an après
 retard dans la réponse (négative)
 délai fixé par le ministère : quinze jours pour tout revoir (toujours bien sur avant quelques jours féries (noel ou paques)

Je suppose que cela a été aggravé parce que les décisions qui fachent ont du etre gardées sous le coude par le ministère durant quelques semaines en attendant d’abord la fin du mouvement, puis les élections. Mais cette triste manifestation de mépris est malheureusement habituelle : un an pour réfléchir du coté ministère, quinze jours pour réagir du coté "université d’en bas". Un investissement en temps considérable est considéré comme négligeable et les refontes (qui engagent pour plusieurs années) doivent toujours être faites dans la précipitation ce qui ne semble pas un gage de qualité ... Il me semble que ce type de fonctionnement pourrait faire partie de ce que l’on peut exiger de voir disparaitre ou amélioré. Et c’est une mesure à zéro euros.