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Une grève pour obtenir les 550 postes

vendredi 19 mars 2004.

Au cours d’une discussion à table entre chercheurs et doctorants, une idée. Au milieu du pessimisme ambiant sur les moyens d’action, qqun a suggéré d’utiliser effectivement la grève comme moyen de pression sur le gouvernement.

Pourquoi ? une grève de chercheurs, ça n’a pas grand impact...

Ben si. L’idée est de faire une grève (avec retenue des jours de grève sur le salaire) dont la durée soit calculée pour permettre d’arriver à la somme de 20M euros représentée par les 550 postes. Beaucoup de gens (directeurs de labos et chercheurs titulaires, mais aussi allocataires de recherche) se sont dit prêts à le faire. Une rapide approximation (qu’il faudrait préciser) montre qu’avec 100000 grévistes (faut les trouver) pendant 2-3 jours, ça pourrait marcher.

Nous dégagerions donc la somme nécessaire à ces recrutements cette année, mettant le gouvernement au pied du mur (ce serait probablement la grève la plus populaire de l’histoire de france). Et si on nous dit que les postes, ce n’est pas que sur un an mais sur 70, la réponse est toute prête : Raffarin a déjà trouvé 1 milliard à partir de l’an prochain, plus 2 les deux années suivantes. Or 550 postes permanents, ça fait 1,5 milliard sur 70 ans (35 ans de carrière plus une très, très, longue retraite...).

Comme il ne nous viendrait pas l’idée de douter de la parole du gouvernement, on a donc choisi cette forme de solidarité avec les jeunes chercheurs... Bref, ils seraient complètement coincés, en direct et en période électorale (un peu tard maintenant).

Bien entendu, tous les calculs sont à (re)faire - c’était une discussion de fin de déjeuner -, et pour éviter une dilution dans les méandres administratifs, il faudrait faire les comptes nous-mêmes.