Definir la fuite des cerveaux
dimanche 2 janvier 2005.
D’apres le RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ PAR LA DÉLÉGATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE POUR L’UNION EUROPÉENNE sur l’organisation de la recherche publique en Europe :
"A l’heure actuelle, deux tiers des postdoctorants français sont employés à l’étranger" (p68)
Bien sur, puisque pour etre recrute, un postdoc a l’etranger est quasi obligatoire (CNRS, qualifications maitre de conf...).
Or,
"Le fonctionnement du recrutement (...) aboutit souvent à un recrutement local du fait de la composition trop interne des commissions et de la volonté d’éviter les risques d’un recrutement à vie." (p69)
Donc, le seul role du postdoc a l’etranger est de se faire recruter dans son labo de these.
Tant pis pour ceux qui pensaient que cela permettait une plus grande ouverture d’esprit et de meilleures opportunites de carrieres (incluant un recrutement en France a duree limite - les postdocs sont des gens mobiles) : ils se font refouler une fois, deux fois, et apres ils "fuient" pour de bon.