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  • > Le point sur les postes SLR universitaires

    16 septembre 2005, par Chapelot (MCF)

    La procédure de sélection des postes MCF et PR au sein des universités semble confirmer les craintes que l’on pouvait avoir sur les effets pernicieux de SLR. Je parle ici de la totalité des postes, c’est à dire ceux du pool général complétés par les postes dits "SLR". En effet, certaines universités, anticipant, à tort ou à raison, sur les attentes du ministère, rejettent des listes pratiquement tout poste pour une équipe de recherche non UMR, c’est à dire en l’occurrence non associée au CNRS ou à l’INSERM. C’est bien simple, SLR se transforme pour l’occasion en CLRU (coulons la recherche universitaire) et pire encore, dote la recherche au détriment des étudiants qui n’ont plus d’espoir de voir une amélioration de l’encadrement dans les filières où il n’existe pas de laboratoire répondant aux critères appropriés. Cette discrimination (car c’est le mot) est un dégât collatéral qu’on ne sait à qui attribuer : à la panique des responsables universitaires sur-interprétant des recommandations ministérielles ou à un zèle ministériel voulant calmer les chercheurs en dénudant Paul pour habiller Pierre. Voilà qui donne en tout cas la mesure de l’autonomie universitaire. Alors que les premiers débats tournaient autour de la remise en question de l’intérêt de cette structuration de la recherche Française en grands organismes, voilà que c’est la recherche universitaire qui se voit sacrifiée. On n’arrête pas d’être étonné, et consterné, par le manque de nuance dont fait preuve en toutes circonstances nos décisionnaires.