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  • > Communiqué de presse, comité de suivi des EG, 7 avril

    8 avril 2005, par christian berthier

    Dans n’importe quel groupe industriel, un tel flou sur des masses globales signifie un report sine die. De plus, ces masses sont relativement faibles par rapport aux bac+5 et plus en embauches 2005 dans les groupes technologiques français (10%). On nous maintient à la surface et à la périphérie des choses au moment ou chacun construit son projet pour 2006. La programmation annuelle présentée est fictive, tous les acteurs ayant des plans glissants par trimestres. Quelque part on sait exactement où iront ces 1500, 3000, 6000 I&C nouveaux à un poste près. Par ailleurs, les acteurs de la mission Beffa continuent à préciser leurs besoins et leurs programmes et à se concerter avec leurs ministères préférés. C’est particulierement net et visible en aerospace - dernier avatar, hier, le programme "bruit", etc...chacun a ses idées dans sa discipline à ce sujet. Dans ce qui précède, il n’est pas question d’échéances électorales mais de course de vitesse contre la concurrence, les voisins, les USA et que sais-je. Là, il y a des sous, justement ceux qui viennent d’être sortis du "pacte de stabilité" européen.
    Par contre, à mon avis, il y a des points sensibles et clairs à porter sans retard devant les personnels, chercheurs, ingénieurs, enseignants, techniciens et autres :
    - la privatisation ou la "fonte" des grands organismes à statuts
    - le statut de la fonction publique lui même, qui depuis hier va cohabiter statutairement avec les CDI - sous prétexte d’Europe - et je vous signale que les "contrats de chantier" sont des CDI depuis l’origine. Les "consultants" de "recherche" de ALTRAN, ALTEN, GECI, etc, en savent quelque chose !
    - la valorisation des années de recherche/d’études pour la retraite et la généralisation des autres droits sociaux à tous les salariés de la recherche,
    - l’intégration des personnels étrangers européen dans le statut ( Encore Europe)
    - la réduction drastique de la précarité des personnels actuellement employés dans le secteur : aucune excuse de budget ne peut etre présentée car les personnes sont là et doivent être payées, etc. etc.
    Si on ne peut pas lever ces blocages, et d’autres qui touchent à la vie de tous les jours des personnes et qui ont motivé une grande partie des demandes du mouvements SLR, alors il est illusoire d’espérer faire bouger d’un micron l’institution sur les "programmes", les effectifs statutaires et sur la "gouvernance". Voilà ! Et c’est déjà trop long !