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Accueil / Actualités / Communiqué de presse SLR 8 avril 2005

réactions à l'article «Communiqué de presse SLR 8 avril 2005»

  • > Communiqué de presse SLR 8 avril 2005

    11 avril 2005

    Même si la tenacité et la motivation de SLR sont vraiment formidables, j’ai comme l’impression que face à la tentative du gouvernement de faire molir les choses avec le temps, les revendications se sont recentrées sur deux thèmes : les crédits et les postes.
    Or, il me semble que même si ces deux points sont essentiels, ils sont sans interet si toute la réforme en profondeur qui avait été proposée par les EG n’est pas mise en place. Rien ne sert d’etre nombreux si nous ne pouvons pas travailler correctement, efficacement et librement. On voit de moins en moins communiquer sur les notions comme par exemple l’évaluation à postériori des chercheurs, la simplification des lourdeurs administratives, la révision des status des enseignants chercheurs, etc...
    Je trouve ça un petit peu dommage et j’ai l’impression que le gouvernement arrive à faire dériver la discussion vers un coté très matériel alors que c’était quelque chose de complètement différent à l’origine...
    j’espère que je me trompe et que je n’ai qu’une vision partielle de ce qui est réellement discuté....

  • > Communiqué de presse SLR 8 avril 2005

    11 avril 2005, par berthier christian

    En matiere de budget public, même les moins défavorisés sont victimes du même recul de la recherche. Selon Air et Cosmos du 8 avril, la loi de programmation - LPM- 1997-2002 a connu un retard important en matiere de recherche militaire (hors nucléaire). la LPM prévoyait une moyenne de 702 M€/an, les paiements votés furent de 600M€/an pour 526 M€ consommés par an ! Recul confirmé pour la LPM 03-08 avec des chiffres respectifs de 647 M€, 518 M€, 504 M€ pour les exercices 03 et 04, malgré les rodomontades du ministre...et malgré les pressions des industriels très très actifs dans ce secteur. Chacun en tirera ses leçons au plan politique, mais au plan recherche et études, les choses sont claires : on n’engage pas assez tot et en quantité suffisante les moyens humains nécessaires à l’utilisation des budgets. Ce manque d’audace et de volonté de progrès est, au plan des entreprises, la marque de la domination du court terme et des financiers. Comme pour le logement, l’argent est là, les projets aussi, mais pas les moyens humains, donc, on n’achète pas et on n’embauche que du bout des doigts et dans la précarité.
    Si on veut vraiment maintenir, voire booster la recherche en France, c’est maintenant qu’il faut maintenir, renouveler, renforcer, former les équipes. Faute de quoi, en deux ans ( 2004-2005) nous aurons perdus 5 ans. 5 ans nécessaires pour reconstruire, reformer, rattraper...et plus si on disperse les moyens sous prétexte de "régionalisation". Avec une équipe expérimentée en sciences dures, il faut au moins 5 ans en France pour créer et porter une équipe au niveau international dans un nouveau programme, dans le public, comme dans le privé...et je ne parle pas des mathématiques et de l’astrophysique !
    Je soupçonne les plannings que le ministre vous cache d’être "pipeau" et de ne pas tenir compte de ce qui précède. Là est la vraie "surenchère", vers le bas : en fait le "dumping" des moyens humains par le gouvernement.
    Et puisque le mot en "S" est lâché, il faut revenir à la vérité des mots : On ne "sur-enchérit" que si on a l’argent pour acheter et quelque chose à acheter. Ici, c’est le gouvernement qui a l’argent - notre argent-à dépenser en salaires et achats pour développer le potentiel et les résultats de la recherche en France...C’est à l’Etat de surenchérir. A la rigueur, de grands groupes pourraient "sur-enchérir" sur/avec l’Etat dans ce rôle. Même la paix sociale peut etre "achetée" par l’Etat. Mais ce n’est pas lui qui la "vend". Rien n’est plus dangereux dans les affaires que de se croire acheteur, alors qu’on est vendeur...et pressé de vendre.
    En acheteur retord, l’Etat fait durer les négociations pour dépenser moins, baisser la valeur de sa "cible", jouer sa démobilisation, passer le cap du 29 mai, attendre les vacances. Dans cette situation, pour se "vendre" cher, il faudrait "se vendre" vite !