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réactions à l'article «Universités au bord de la crise de nerf»

  • > Universités au bord de la crise de nerf

    19 février 2004

    Ayant fait 10 ans d’études universitaires, j’ai signé la pétition et suis entierement d’accord avec cet article. Je voulais juste rétablir une vérité concernant les retraites.

    La condition pour pouvoir prendre sa retraite à taux plein est la suivante :

    avoir 65 ans (qui reste l’àge officiel de la retraite, même après la réforme)

    OU

    160 trimestres de cotisations (forte augmentation après la reforme des retraites)

    Corollaire : toute personne ayant 65 ans peut prendre une retraite à taux plein (quelque soit le nombre d’années de cotisation).

    Source : voir l’URL jointe, lien "retraite personnelle’", puis "calcul", le paragraphe "taux" !

    Ne nous discréditons pas en véhiculant des informations non prouvées !

    E. Dufour

    • > Universités au bord de la crise de nerf

      2 mars 2004, par Hélène FRANCONIE

      Retraites des fonctionnaires.
      Non, il ne suffit de partir à 65 ans pour bénéficier de la pension civile (et non pas de la retraite) à taux plein, qui correspond à 75% du salaire. Le montant de la pension est calculé au prorata du nombre d’années de cotisation, multiplié par un %/année cotisée. Dans le système antérieur, il fallait travailler 37,5 années pour toucher le maximum (37,5 x 2%/année cotisée aboutissant à 75% de salaire). S’il faut 40 années de cotisation pour toucher le maximum de la pension, il faut donc avoir commencé à travailler à 25 ans, et aller jusqu’à 65. Il restera toujours possible de partir entre 60 et 65 ans, mais dans ce cas, une décote sera appliquée. Attention : le taux de 2% ne concerne que le salaire du fonctionnaire. Il ne concerne pas les emplois de contractuels ou du régime privé, où le calcul est différent.
      Merci encore aux syndicats dont la signature précipitée a permis cette très nette amélioration du sort des anciens serviteurs de l’Etat......

      Ingénieur d’Etudes CNRS, au service de l’Etat depuis juillet 1967.

  • > Universités au bord de la crise de nerf

    29 janvier 2004, par GERONIMO

    Tout ce que vous dites est exact ; il y manque à mon sens quelques observations que voici :
    1 Aucun gouvernement , je dis bien aucun, en France n’a jamais considere les Universites , l’enseignement Superieur comme un symbole national ; la periode gaulliste a lance des PROGRAMMES DE RECHERCHE mais pendant cette periode , son appreciation etait que les Grandes Ecoles etaient le creuset eventuel des chercheurs potentiels (en fait NORM SUP) ; le mepris du public etudiant date de cette periode (il faut avoir vecu 1968 pour savoir) ;
    2L’augmentation numerique est vecue par tous les gouvernements successifs, je dis bien tous , comme une contrainte plus ou moins tolerable : en gros, pour la droite , l’augmentation etudiante "tue" l’Universite, pour les socialistes , c’est une charge mais on s’en accommode parce que cela permet de faire evoluer le systeme ; à aucun moment , n’intervient l’idée que la DEMOCRATISATION DES ETUDES SUPERIEURES EST UNE CHANCE NATIONALE dont il faut se donner les moyens(voir vos propres considerants) .
    3Nous sommes dans un moment ou la question posee est la suivante :ou perseverer dans le dogme liberal avec plus ou moins de finesse , et donc concevoir qu’il n’y a pas de role de service public pour l’enseignement superieur (voir la reforme BLAIR !!!!) ou decider de sortir de ce dogme ce qui ne peut etre qu’une construction collective nationale ET européenne ,voire mondiale. C’est a mon sens l’enjeu réel d’assises de la recherche et de l’enseignement superieur , la raison pour laquelle CE gouvernement n’en veut à aucun prix car il ne veut pas de la confrontation.
    Si oncomprend mon propos comme un saut immense dans l’inconnu , alors c’est evidemment une idee absurde mais si on le comprend comme la necessite de se demander AVANT DE SAVOIR COMMENT ON REFORME, POUR QUOI ET POUR QUI DOIT ON REFORMER, cela devrait paraitre plus raisonnable . A plus ; OLivier Gebuhrer

    • > Universités au bord de la crise de nerf

      8 février 2004, par Pr. Ivan Lavallée

      En fait, le problème est éminement politique. Cette société (anonyme ?) ne raisonne qu’à 6 mois en matière de recherche. Il faut bien comprendre que ce gouvernement est celui du MEDEF, quoiqu’on en ait, et qu’aujourd’hui, à l’heure où il diminue drastiquement les salaires, et ça ne fait que commencer (car les retraites sont du salaire socialisé, les "charges" sociales aussi), il ne raisonne qu’en fonction du retour sur investissement pour le quel le court terme est 3mois, le terme "normal" entre 6 mois et un an suivant les domaines et le long terme 3 ans.
      Le problème qui est posé est effectivement comme l’écrit Gebuhrer de savoir ce qu’on veut. Soit une société où tout est à vendre le plus vite possible et où ce qui compte c’est le "coup", l’innovation au sens commercial du terme (le téléphone qui prend des photos...), il s’agit de vendre tout et n’importe quoi, quitte à créer des besoins complètement artificiels, soit une société qui se projette dans l’avenir et qui pose le problème en termes de bien être de l’humanité dans son ensemble, de chaque humain en particulier, mais ça ce n’est pas coté en bourse alors...

  • > Universités au bord de la crise de nerf

    29 janvier 2004, par GERONIMO

    Tout ce que vous dites est exact ; il y manque à mon sesns quelques observations que voici :
    1 Aucun gouvernement , je dis bien aucun, en France n’a jamais considere les Universites , l’enseignement Superieur comme un symbole national ; la periode gaulliste a lance des PROGRAMMES DE RECHERCHE mais pendant cette periode , son appreciation etait que les Grandes Ecoles etaient le creuset eventuel des chercheurs potentiels (en fait NORM SUP) ; le mepris du public etudiant date de cette periode (il faut avoir vecu 1968 pour savoir) ;
    2L’augmentation numerique est vecue par tous les gouvernements successifs, je dis bien tous , comme une contrainte plus ou moins tolerable : en gros, pour la droite , l’augmentation etudiante "tue" l’Universite, pour les socialistes , c’est une charge mais on s’en accommode parce que cela permet de faire evoluer le systeme ; à aucun moment , n’intervient l’idée que la DEMOCRATISATION DES ETUDES SUPERIEURES EST UNE CHANCE NATIONALE dont il faut se donner les moyens(voir vos propres considerants) .
    3Nous sommes dans un moment ou la question posee est la suivante :ou perseverer dans le dogme liberal avec plus ou moins de finesse , et donc concevoir qu’il n’y a pas de role de service public pour l’enseignement superieur (voir la reforme BLAIR !!!!) ou decider de sortir de ce dogme ce qui ne peut etre qu’une construction collective nationale ET européenne ,voire mondiale. C’est a mon sens l’enjeu réel d’assises de la recherche et de l’enseignement superieur , la raison pour laquelle CE gouvernement n’en veut à aucun prix car il ne veut pas de la confrontation.
    Si oncomprend mon propos comme un saut immense dans l’inconnu , alors c’est evidemment une idee absurde mais si on le comprend comme la necessite de se demander AVANT DE SAVOIR COMMENT ON REFORME, POUR QUOI ET POUR QUI DOIT ON REFORMER, cela devrait paraitre plus raisonnable . A plus ; OLivier Gebuhrer

  • > Universités au bord de la crise de nerf

    26 janvier 2004, par Daniel Corcos

    Les chiffres que vous produisez sont très intéressants. Auriez-vous également le pourcentage d’étudiants dans l’enseignement supérieur par rapport à la population de chacun des pays et le budget relatif de l’enseignement supérieur des pays que vous citez rapporté au PIB ? Je n’ai pas pu les trouver sur le site mentionné. D’avance merci.