réactions à l'article «Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?»
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Unité de la recherche (suite)
12 novembre 2006, par Annick Peters
Pour ma part, j’estime que la division des chercheurs relève d’une politique consciente de la part nos autorités, politique relayée parfois par les décisions des directeurs d’établissements que ces autorités ont elle-mêmes mis en place. Je prendrai un exemple : l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm. L’actuelle directrice de l’Ecole, la très médiatique Monique Canto-Sperber, mène depuis un an qu’elle est à ce poste une "gouvernance" comme on dit maintenant, qui satisfait pleinement les scientifiques (dont elle s’occupe peu et qui obtiennent la majorité des crédits de recherche dans le cadre du plan quadriennal de l’Ecole) et les littéraires. Les lecteurs de cette page, essentiellement "scientifiques "(même si je revendique cet adjectif pour les sciences humaines, enfin ...) vont probablement me rétorquer que les besoins des sciences dures en budget de recherche sont plus élevés que ceux des sciences humaines et sociales, de la philosophie ou de la littérature, ce qui est tout à fait réel ; toutefois, la recherche dans les domaines de la science "molle" si on veut en parler ainsi décuplerait sa productivité si on mettait à sa disposition les moyens financiers de numérisation des données, textes, sources, références bibliographiques, dont bénéficient les "scientifiques". Mais cela coûte de l’argent, à mettre au service de domaines considérés comme moins "utiles" (y compris au sein des chercheurs, voire de SLR, du moins dans la médiatisation des revendications). Or, on peut concevoir une politique budgétaire qui n’arbitre pas en dressant certains domaines contre les autres ; les ressources et besoins financiers des sciences "molles" ne sont pas tels que leur amoindrissement pourrait profiter aux sciences "dures".
Quoi qu’il en soit, le résultat est que, alors que la directrice de l’ENS s’attaque au financement de la très prestigieuse et très nécessaire Bibliothèque des Lettres de l’ENS, les scientifiques ne se sont pas tous mobilisés pour soutenir les "littéraires", car ils sont satisfaits, forcément, de la politique de la direction. Les "littéraires" se retrouvent un peu seuls sur le front des revendications budgétaires. Quand la directrice décide d’imposer un droit d’accès à la bibliothèque des Lettres, de 100 euros annuels (que les centres de recherche, universités et labos dont relèvent les lecteurs de la bibliothèque ne rembourseront pas : la somme sortira donc des poches des chercheurs, mais aussi des élèves de l’ENS), seuls les chercheurs qui ont besoin de cette bibliothèque protestent et refusent de payer pour exercer leur profession. Demande-t-on aux scientifiques de payer 100 euros pour pénétrer dans leurs labos ? A ce petit jeu de la division, tout le monde y laissera des plumes.
Et ceux que la situation des chercheurs en philosophie, sciences humaines et sociales, littérature française et étrangère, intéresse (car la bibliothèque des Lettres s’est largement ouverte à tous les chercheurs non-normaliens : c’est donc toute la communauté scientifique qui est concernée par la mesure décrite ci-dessus), je confie l’adresse d’un blog mis en place pour l’information de la communauté scientifique :
Bibli-ens.over-blog.net -
Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
8 novembre 2006, par Marc SALFATI ADIRE FRANCE
Bonjour Mr. PIFFAULT
Tout d’abord, la réaction que j’ai eue sur votre texte ne vous était pas destinée. Encore une loi, encore une réforme, encore un réaménagement, encore, encore,..., et cela depuis plus de 15 ans, et rien n’a changé. S’ils avaient les vraies solutions, cela se saurait.Je pense que les Universités ont toutes les armes nécessaires pour permettre aux étudiants de s’épanouir, alors pourquoi faire encore d’autres féformes qui vont embrouiller encore un peu plus la situation.Elles ont à mon sens perdu une partie de leurs valeurs. En effet, il y a longtemps de cela, tout universitaire était certain de trouver un emploi et un statut après son ou ses diplomes quelque soit la matière. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, le marché du travail a imposé sa loi et ses dictats et l’université a cédé à la pression. Le marché du travail veut tel ou tel type de jeunes sur le marché et les autres, ils en ont rien à faire. Quant à la loi "emploi-université" pourquoi faire ? il existe au Canada, un dispositif mis en place en 1993 dans toutes les Universités Candiennes, il permet à tout étudiant de trouver en quelques secondes un stage rémunéré ou non, une formation ou un emploi en fonction de son profil et du profil de l’entreprise. Ce concept a été inventé par le Dr. Marc Lambinet en 1991. Il l’a proposé à la France en 1995, en échange, il s’est retrouvé avec une allocation spécifique de solidarité de 2605 Frs. par mois parce qu’il a refusé de donner la méthodologie de ce concept.
Je ne rentre pas plus dans les détails, ce serait trop long. Quant à l’ADIRE, un de ses buts est de mettre en place ce dispositif en France avec l’accord de son concepteur bien évidemment. Mais les pouvoirs politiques ne l’entendent pas comme cela (tout clivage confondu).
Cordialement
Marc SALFATI
Président de l’ADIRE FRANCE. -
Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
30 octobre 2006
Bonjour,
il y a un cadre officiel, mais il n’y a pas d’unite. Pas d’unite, quasiment pas de solidarite mais des intrigues, des querelles de pouvoir, des rapports de force ; de cela il y en a a la pelle ! au sein des laboratoires, des commissions de specialiates a l’universite etc...
La question d’argent est certes une question essentielle, mais c’en est une parmi d’autres.
Cordialement,
H.
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Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
31 octobre 2006
Je suis entièrement d’accord avec vous et il est naïf de croire que l’argent règlera tout... c’est un réel désir de changement dans les mentalités et dans les manières d’agir trop souvent malhonnêtes et hypocrites qui créera vraiment une unité dans l’enseignement supérieur. Hélas le chemin est long et l’envie pas au rendez vous. Le replâtrage et le colmatage des brèches ne serviront à rien... qui pourra mener à bien cette grande réforme ??? pas ceux que l’on connaît autour de nous..
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Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
27 octobre 2006, par ADIRE FRANCE
bonjour
je m’excuse mais votre bla-bla me fatigue quelque peu
en effet, il est grand temps d’aller à l’essentiel
Où est le pognon ?
voila la question fondamentale, une fois resolue vous verrez tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes
Mon nom est Marc SALFATI Président de l’ADIRE FRANCE ( www.adire.org.cn) cn comme CHINE eh oui en FRANCE ils sont trop cons
l’ADIRE FRANCE a été créee en Juillet 2001 (bien avant sauvons la recherche)
elle dénonce dès le départ les dysfonctionnements de la recherche et ILS empêchent l’ADIRE de se faire connaitre et font tout pour la casser mais elle est toujours là(déjà 5ans)
Autre chose, il existe un concept inventé par le docteur Marc LAMBINET permettant de régler le problème de l’emploi : c’est l’insertion professionnelle en systemes reseau (inventé en 1991)
un dispositif a été mis en place au CANADA en 1993 et il fonctionne toujours
en 1995 le dr Marc LAMBINET est venu en France pour proposer une mise en place(120 plaquettes de presentation ont été emises, elles ont toutes disparues ? QUID ???-
Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
29 octobre 2006, par Julien Brossard.
Bonjour Monsieur Salfati,
J’aurai souhaité obtenir 2 clarifications, suite à votre message.
A qui faite vous allusion lorsque vous dites :
- "ils sont trop cons en France" ?
- "ils empêchent l’ADIRE de se faire connaître" ?Ensuite, je tiens à vous informer qu’aujourd’hui dimanche 29 octobre 2006, le site
dont vous faites mention dans votre message (www.adire.org.cn) est quasiment vide de contenu.
Ce site ne présente qu’une seule page d’accueil sans autre message qu’une adresse
et un mail. Si vous souhaitez faire connaitre votre "organisation" (s’agit-il d’une association ?), il
serait bon d’y dédier un site un peu plus conviviale (avec du contenu).Enfin, quel est le lien entre les sites suivants :
- "www.adire.org" Alternative development Initiative with Rural Engagement" (que vous mentionné dans votre message du 1 avril 2006 (cf : http://recherche-en-danger.apinc.or...)
- "www.adire.org.cn" Association de Documentation pour les Ingénieurs de Recherche et d’Etudes.Vos références semblent bien trop dissemblables.
En revanche, votre introduction "ou est le pognon ?" est pertinente, mais la ventilation
de celui-ci est malheureusement bien connue et mainte fois dénoncée par SLR.Cordialement.
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Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
7 novembre 2006, par ADIRE FRANCE
Mr. Brossard
Je tiens tout d’abord vous remercier d’avoir réagi à mon article du 27 Octobre 2006.
1ere clarification :
- "Ils sont trop cons" : cette réflexion ne concerne nullement les personnes évoluant dans les milieux de la Recherche. Elle concerne les personnes qui n’ont pas su être à l’écoute de vos doléances, et ceci depuis des années.Nous en voyons les conséquences aujourd’hui, elles sont dramatiques.
- "Ils empêchent l’ADIRE de se faire connaître" : Ce sont ces même personnes. En effet, le site de l’ADIRE a été cassé à 3 reprises par des "Hackers" (POURQUOI ??). C’est une des raisons pour lesquelles vous ne pouvez accéder au site de l’ADIRE.
- L’ADIRE n’est pas une "organisation" : c’est une Association légale déclarée sous le régime de la Loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 16 Août 1901. Elle a été créee le 11 Juillet 2001 en Dordogne(24),puis s’est installée en Bretagne(22)en 2002(déclaration et publication vérifiables au J.O.).D’autre part, l’ADIRE n’a aucun lien avec un lobby quelconque, n’a aucun lien avec un gouvernement quelqu’il soit, n’a aucun lien avec un parti politique quelqu’il soit, n’a aucun lien avec un syndicat quelqu’il soit, n’a aucun lien avec une organisation quelqu’elle soit, n’a aucun lien avec une secte quelqu’elle soit, et n’a aucun lien avec une franc-maçonnerie quelqu’elle soit, ce qui lui permet d’être libre de toutes pressions.Toujours est-il que grace à notre intégrité, à notre honnêteté et à notre fidèlité à nos convictions, nous existons toujours( 5 ans).
2eme Clarification :
- les liens entre l’ADIRE FRANCE et l’ADIRE en INDE ne vous concerne pas. Sachez seulement que la Recherche ne se limite pas à un Laboratoire, à un Institut ou à un Bureau d’Etudes. La Recherche comprend beaucoup d’auitres secteurs dans sa globalité, et donc il n’y a rien de dissemblable.
- Qunant à la ventilation du pognon, le SLR l’a dénoncée que depuis sa création en 2004. L’ADIRE la dénonce depuis sa création en 2001. Je cite :
" Les dysfonctionnements divers, tant institutionnels que publics et privés observés au niveau de nombreux pays, au-delà des clivages politiques, laissent supposer un manque de coordination et d’utilisation des compétences parmi les ressources humaines existantes".(...) "En effet, de nombreux "cerveaux" quittent la France et l’Europe, faute de MOYENS, faute de VOLONTE POLITIQUE, faute de les REMUNERER à leur JUSTE VALEUR, se privant ainsi des meilleurs éléments intellectuels nécessaires au fonctionnement et développement de ces pays".
Autre chose, il semblerait que le concept inventé par le Dr. Marc LAMBINET ne vous touche pas plus que cela ? Pourtant la recherche d’emploi est un des problèmes majeur auquel sont confrontés les gouvernements succéssifs ?
Je vous transmet par la même occasion les sites de l’OMG S.A.LUXEMBOURG et la GWO NEVADA USA( www.omggwo.com ; www.omggwo.ca)
Cordialement.
Marc SALFATI
Président de l’ADIRE FRANCE (www.adire.org.cn) -
Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
8 novembre 2006, par Marc SALFATI
re-bonjour Mr. Brossard
Ayant répondu à vos questions sur vos doutes concernant l’ADIRE, pourriez-vous m’apporter également 2 clarifications.
1- Qu’entendez-vous par "organisation" ??
2- En quoi l’ADIRE FRANCE et l’ADIRE INDE peuvent-ils vous interpeller ??
Merci.
Cordialement.
Marc SALFATI
Président de l’ADIRE FRANCE-
Qu’en est-il de l’Unité de la Recherche ? Existe-t-il une unité dans l’enseignement supérieur ?
15 novembre 2006
Bonjour M. Salfati,
Par "organisation", je n’entend rien de plus qu’une "structure officielle" (il n’y avait aucun sous-entendu de ma part).
Concernant l’ADIRE Inde et l’ADIRE France, voici mon pb : ces 2 sites, semblent - par leur acronyme - concerner la même association.... or il n’en est rien. De plus - comme je l’ai déjà mentionné dans ma précédente intervention -, le site de l’ADIRE (http://www.adire.org.cn/) "Association de Documentation pour les Ingénieurs de Recherche et d’Etudes" est vide de contenu !! Cela me semble très dommageable pour une association comme la votre. Même si vous avez été - semblet-il d’après vos propos - victime de Hackers.... la structure globale de voter site a due être sauvegardée (du moins je l’espère pour vous) et donc, vous devriez être capable de compléter à nouveau votre site.Mais, cette discussion me semble trop "fermée" pour qu’elle se prolonge sur le site SLR. C’est pourquoi je vous propose de me contacter par mail afin de poursuivre cette discussion (julien.brossard1 at free.fr).
Cordialement.
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