réactions à l'article «Les présidents d’université ne parlent pas en notre nom : pour une université collégiale»
-
Les présidents d’université ne parlent pas en notre nom : pour une université collégiale
23 mars 2012, par Bastien Offredi
Une analyse fort intéressante, qui semble aujourd’hui complètement avalisée par la polémique liée aux interdictions ayant frappé des conférences sur la situation des Territoires palestiniens.
Au nombre de 4 au moins, ces interdictions ont systématiquement été formulées par les présidences d’universités françaises parmi les plus célebres.Une explication en lien avec les ressources des universités est tentante : un bon nombre d’universités étant sous-dotées à l’heure actuelle, les présidents se sentent tenus d’être des élèves modèles aux yeux du ministre, dans l’espoir de ne pas voir la situation financière de leur université se dégrader.
En parallèle, l’élargissement croissant de leurs prérogatives consitute une arme puissante pour museler les contestations et la liberté de la recherche.Marchant à la carotte plus qu’au bâton, ils sont de plus en plus réduits à un rôle de relais des politiques gouvernementales, afin de les faire accepter ou de les imposer localement. La LRU a habilement placé des préfets à la tête des universités.
On déplore par contre, dans le texte publié ci-dessus, l’absence totale des étudiants, qui sont tout de même une des raisons d’être majeures des universités, leur plus grande force vive, et qui participent aussi pour certains d’entre eux à l’oeuvre de recherche.
Il semble que l’on ne combattra jamais assez le mandarinat de nos chers enseignants-CHERCHEURS.
B. Offredi, étudiant à Toulouse II - le Mirail.