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Accueil / Comités loc. et transv. / Ile de France / Paris centre / Rassemblement contre la censure vendredi 14 décembre à 12h

réactions à l'article «Rassemblement contre la censure vendredi 14 décembre à 12h»

  • Rassemblement contre la censure vendredi 14 décembre à 12h

    20 juin 2008

    Une petite vidéo tournée lors de la remise des ciseaux d’or à Jean-Robert Pitte

  • Rassemblement contre la censure vendredi 14 décembre à 12h

    23 décembre 2007, par marie claire crouzillat

    pouvons nous avoir des informations sur les suites de cette manifestation
    où en est on aujourd’hui ?
    merci

  • Rassemblement contre la censure vendredi 14 décembre à 12h

    18 décembre 2007

    Censure ?

    Est-on bien sérieux ?
    Quiconque souhaite voir ce film, qui lui-même s’affirme comme engagé, est libre il me semble de le faire ? L’université ne se doit pas d’acceuillir les projections.
    Calmez vos ardeurs de résistants face à l’oppression. Vous aimeriez tellement que Pitte et tous les présidents d’universités fussent des méchants dictateurs à la solde du Grand Capital et de l’Etat que vous divaguez et, malheureusement c’est un peu trop visible...

  • Rassemblement contre la censure vendredi 14 décembre à 12h

    12 décembre 2007, par Joël Colloc Médecin, Professeur d’Informatique

    Bonsoir,

    La censure est un instrument d’une autre époque où en Europe, on a brûlé les livres (1939-1945) en Allemagne et ailleurs, la question a été donnée à ceux qui se sont opposés lorsqu’il fallait faire taire les opposants (Guerre d’Algérie). Toute dictature commence TOUJOURS par le refus de la parole et par la capture des médias (un exemple encore récent en Birmanie). L’essentiel pour le dictateur, c’est que l’information ne circule pas, c’est pourquoi on emprisonne les journalistes. Dans le pays totalitaires, chaque supplicié est bâillonné et sa tête est recouverte d’un capuchon afin qu’il ne puisse s’orienter dans le temps et dans l’espace ou alors enfermé dans une cabine de la taille d’un WC.

    Le débat concernant la LRU est confisqué par la Ministre et n’a pas lieu. Ce mode de fonctionnement nie toute forme de démocratie. Les décisions de la Ministre sont imposées de manière technocratique, avec comme seuls interlocuteurs les membres de la CPU qui ne représentent pas les chercheurs et qui sont soumis à des pressions inacceptables concernant les dotations futures pour leurs Universités. Ceci est inadmissible, car la CPU est bien loin de représenter la communauté Universitaire.
    La plupart des enseignants-chercheurs (qui ont connaissance de cet arrêté paru avant la loi LRU) se prononcent massivement contre le futur mode de recrutement (arrêté de juin 2007 où le doctorat n’est plus nécessaire pour devenir MC et l’HDR pour devenir PU, véritable insulte aux chercheurs qui ont préparé ces diplômes) et contre la loi LRU qui adopte une présidence totalitaire et oligarchique de l’Université et conduit à l’éviction de disciplines fondamentales non-rentables et exploitables immédiatement dans les entreprises. La vocation de l’Université, fondée depuis le moyen-âge (environ 800 ans) : dont l’objectif a toujours été de développer l’art, la science et les esprits est condamnée par cette loi et sacrifiée sur l’autel du mercantilisme avec des objectifs assez vils où l’éthique et l"épistémologie sont abandonnés au bénéfice du seul profit immédiat d’une oligarchie de prévaricateurs. Il est tant de chasser les marchands du temple de l’Université !

    Les contacts entre les entreprises et les Universités sont nécessaires, souhaitées lorsque les disciplines sont utiles au développement et à développer, car la recherche est une cascade de paradigmes. Cela ne doit pas être la règle car bon nombre de disciplines scientifiques n’ont pas de vocation économique et commerciale. Ainsi, en aucun cas, l’Université ne doit être gouvernée par la rentabilité d’une politique commerciale car cela interdira toute créativité et la disparition de disciplines scientifiques, philosophiques prestigieuses où les retombées économiques ne sont que lointaines ou inexistantes. Je regrette également la nomination sans élection des experts qui auront à se prononcer, alors que partout une évaluation collégiale, en Europe et partout dans le monde, fondée sur des assemblées élues est la règle. Autres exemples : 1. L’art n’a pas de vocation commerciale immédiate : les peintres ne sont pas des publicistes, ils vendent parfois des tableaux mais ils sont souvent des artisans ! 2. L’hôpital n’est pas une entreprise, car l’hôpital doit secourir tout le monde, même les indigents, Ainsi les hôpitaux doivent accueillir ceux qui sont dans la détresse et qui n’ont pas les moyens de payer, car il est du devoir d’un médecin de soigner tous les patients, quelle que soit leur condition sociale. Ainsi les hôpitaux ne peuvent être gérés comme des entreprises, qui elles ont des clients. Les malades ne sont pas des clients et les étudiants des universités ne sont pas des clients, qu’on se le dise.

    Au total, j’ai essayé d’être bref, je déplore la déviance commerciale à laquelle nous assistons partout dans l’éducation nationale et la santé et la destruction des corps de chercheurs et d’enseignant-chercheurs.

    Liberté, Egalité, Fraternité et vive la République Française

    J.C.