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réactions à l'article «Assemblée générale SLR le 11 septembre (14h, Paris-Tolbiac) : exigeons l’annulation de la suppression de 900 postes dans l’enseignement supérieur et la recherche»

  • Assemblée générale SLR le 11 septembre (14h, Paris-Tolbiac) : exigeons l’annulation de la suppression de 900 postes dans l’enseignement supérieur et la recherche

    11 septembre 2008, par h20

    Peu de gens apprécient ce qu’ils ont tant qu’il ne l’ont pas perdu...
    Comme dans La révolte d’Atlas (http://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C...) , j’ai souvent envie que tous les gens pensants de notre société fassent la grève, une bonne grève des cerveaux, pour que les gens se rendent compte enfin de tout ce qu’ils doivent à la science.
    Il faudrait hélas un mouvement de cette ampleur là pour que les gens ouvrent les yeux, pour freiner l’expansion spectaculaire des pseudo sciences, des charlatans et des politiques réactionnaires qui nous entrainent a nouveau vers l’obscurantisme. SLR, nos petites déclarations c’est bien, mais c’est presque inutile pour faire bouger le fond du problème : le désenchantement de la population par rapport à la science. Bien sur que s’opposer aux 900 suppressions de postes est déjà un petit pas, mais face à cette avalanche c’est une maigre résistance. Et nous, les chercheurs, faute de nous opposer plus vivement, sommes les premières victimes, mais aussi les premiers complices de ce mouvement réactionnaire.

  • Grève des heures supplémentaires et des charges de cours. Une proposition concrète à débattre pour l’Assemblée générale le 11 septembre

    7 septembre 2008, par elianedaphy

    Je repère dans la rubrique "précarité" du site SLR (forum d’un article) une excellente contribution de Gilles Frapper, enseignant-chercheur à Poitiers, sur les heures supplémentaires en université. http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?page=commentaires&id_article=1855

    D’où une proposition à soumettre aux participants à l’AG de jeudi prochain : que tous les collègues enseignants-chercheurs et chercheurs titulaires fassent la grève des heures supplémentaires et des charges de cours pour la rentrée universitaire 2008.

    Si ne-serait-ce que les chercheurs titulaires (CNRS et autres EPST) refusaient les heures sups, ça mettrait une vraie belle pagaille dans nos universités. Plus efficace pour bloquer la machine, construire un rapport de force et obliger le ministère à bouger, il me semble, que de couiner à 300 devant le ministère que nous voulons des postes (action qui n’est d’ailleurs même pas proposée pour le 18 septembre dans le dernier communiqué de l’intersyndicale, signé de SLR), ou de faire une nième pétition, ou de jolis communiqués très vertueux qui affirment que nous nous nous battons contre la précarité.

    Et si les universitaires suivaient, quelle efficacité ! Cela permettrait à nos universités d’embaucher en urgence quelques milliers de chargés de cours : travailleurs précaires, en CDD temps partiel, certes, mais travailleurs visibles dans les statistiques d’emploi. Ce qui nous permettrait ensuite de revoir à la hausse nos revendications sur la création de postes, et de faire une évaluation des besoins réels, qui serait fort utile pour aider les futur.e.s candidats aux futures élections présidentielles à quantifier leurs propositions de leurs programmes.

    Il faudrait certes pour permettre aux docteurs sans emploi d’occuper ces emplois précaires à temps partiel faire sauter l’obligation administrative d’avoir un emploi principal pour faire des heures de cours en universités (ce qui oblige les docteurs sans emploi à se mettre en situation illégale, en fournissant des faux documents, en prenant des prête-noms, alors que le CNRS, par exemple, pour permettre à ses chercheurs de travailler plus pour gagner plus, autorise le cumul) ; il me semble que dans l’urgence, le ministère pourrait prendre cette décision. Notre gouvernement, grand défenseur de la flexibilité et de l’adaptabilité, serait heureux de constater la présence de cette armée de réserves prête à travailler avec dévouement, bien formée, disponible.

    A l’EHESS, pour ne prendre qu’un petit exemple, cette action serait très efficace. Presque 25% (2008-2009) des cours sont assurés par des statutaires CNRS (et encore, je n’ai compté dans ma stat ni les directeurs de recherche émérites, ni les "post-docs CNRS", ni les "chercheurs contractuels CNRS", ni les directeurs de recherche CNRS/directeurs d’études EHESS cumulants qui sont dans la liste des enseignants indiqués comme directeurs d’études EHESS : non, juste les chargés et directeurs CNRS). Ni les chercheurs titulaires des autres EPST.

    Il me semble que cette proposition est susceptible de rencontrer une adhésion enthousiaste des signataires de l’appel "Nous nous engageons pour la recherche et l’enseignement supérieur" (plus de 14000), en leur permettant de concrètement respecter leur engagement "à n’accomplir aucune tâche qui contribuerait à affaiblir les fondements mêmes de notre activité et son avenir à court terme". Le cumul étant par définition un système qui met en danger la répartition du travail et des revenus, et qui permet de ne pas créer les postes nécessaires au bon fonctionnement de nos universités, ne contribue-t-il pas à affaiblir l’avenir de l’université ?

    Cette grève ne pénaliserait que légèrement nos collègues grévistes, puisqu’elle ne concerne qu’une infime partie de leurs revenus.

    Qu’en pensez-vous de cette petite proposition ? Simple et efficace, réalisable par un nombre important de collègues, une petite action concrète susceptible de fournir du boulot à nos docteurs précaires ou sans emploi - que bien sûr les titulaires grèvistes encourageraient à se porter candidats pour les charges de cours contractuelles que les universités et les établissements seraient obligés de créer pour assurer leurs engagements.