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Accueil / Tribunes et Contributions / Le budget de de l’enseignement supérieur et de la recherche raconté à Sarkozy

réactions à l'article «Le budget de de l’enseignement supérieur et de la recherche raconté à Sarkozy»

  • plus qu’un probléme de budjet, c’est un problème de mentalité

    5 février 2009, par chercheur

    Bonjour

    je pense que c’est vrai que c’est un problème d’argent et de budjet, la france est en retard sur ce point, mais je pense aussi que c’est une question de mentalité aussi. Les gens ne travaillent pas dans les laboratoires (on est fonctionnaire, donc nous avons notre place qui est assurée, donc pourquoi faire un effort). Je connais plein d’enseignents-(chercheurs) qui ne font que de l’enseignement et qui touchent les primes de recherche. La première université francaise (paris6) n’apparait qu’au 42eme rang du classement de Shanghai !!! et il y en a que 3 dans les 100 !! En informatique ppar exemple, il y’a des journaux qui n’ont pas vu l’apparition de français depuis un bail. Je vois rarement des francais dans les grandes conférences internationales !!! les conférences nationales sont devenues des sectes ou on ne publie que si on connait telle ou telle personne !!

    Donc, je suis desolé, mais le problème de la recherche en france, ce n’est pas qu’une question de sous. Meme si on double le budjet, ca ne changera pas grand chose si on ne change pas les mentalités ...

    • plus qu’un probléme de budjet, c’est un problème de mentalité

      5 février 2009, par Emmanuel Saint-James

      Vous parlez de l’informatique, très bien. Un directeur de recherche du CNRS a obtenu l’année dernière le prix Turing, considéré comme l’équivalent du Nobel dans la discipline. Croyez-vous qu’il l’a obtenu sans travailler ? Croyez-vous que c’est la peur de perdre son job qui conduit les chercheurs à faire des découvertes ? Quant au critère de Shangaï, même notre abominable ministre reconnaît qu’il est biaisé et qu’il en faudrait un prenant en compte les spécificités de notre modèles social (mais peut-être préférez-vous le régime politique chinois ?).

      Maintenant, qu’il y ait des tire-au-flanc dans la profession, ce n’est pas un scoop il y en a dans toutes les professions. Mais la vraie question est la suivante : mettre derrière chaque chercheur un flic suffisamment compétent pour vérifier qu’il ne vole pas sa prime de recherche est-il plus rentable que de faire confiance globalement à tout ceux qui, au moins au moment de leur recrutement, ont été jugés de brillants sujets ? Nos éminentes personnalités politiques qui prétendent ne penser qu’à la bonne gestion des deniers publics se gardent bien de faire une étude là-dessus.

      • plus qu’un probléme de budjet, c’est un problème de mentalité

        5 février 2009, par chercheur

        lorsque vous parlez d’une personne qui a obtenu le prix tuning, c’est une bonne chose. Il l’a obtenu grace à son travail surement. heuresement qu’il y a de bon chercheurs, mais moi je parle de la globalité. Il suffit d’entrer dans les bases de données des articles, et cherchez des francais !! On est une minorité par rapport aux autres nations, surtout dans les nouvelles technologies. Donc, c’est pas avec quelques elements qui brillent que nous allons dire que la recherche en france est bonne !! il faut être pragumatique et laisser les emotions et le nationalisme de coté.

        C’est vrai que le fait d’avoir le risque de perdre son emploi n’est pas motivant pour faire des decouvertes, mais aussi le fait de savoir que meme si je ne fait rien, ma place est assurée, c’est pas trés motivant aussi !! je ne vois rien de mal à ce que celui qui ne fait pas de recherche, on lui double son volume d’enseignement, il ne fait pas de recherche !!! (et c’est pas la peine alors de mettre un policier derréire lui) Ca se passe comme ca dans le monde entier, je ne vois pas pourquoi ca serait autrement en france, et je dirais que tant que la france n’a pas compris ca, on se fera depasser par tout le monde, c’est ce qui se passe d’ailleurs. C’est la mondialisation. et la france restera avec son modèle social bien au chaud.

        Mais lorsque vous me parlez de la chine, je suis desolé, on ne parle pas du modèle politique mais du modèle du secteur de la recherche, et je suis desolé ils sont beaucoup plus performant que la france !! jetez un coup d’oeuil au nombre de conférences qu’ils organisent, au nombre de publication,... C’est connu de tout le monde ca ...

        • plus qu’un probléme de budjet, c’est un problème de mentalité

          6 février 2009, par Emmanuel Saint-James

          Laissons les émotions en effet ; mais lequel de nous deux éprouve le besoin de ponctuer presque toutes ses phrases de deux points d’exclamation ? Quant au nationalisme, ce n’est pas mon idéologie, je mentionnais le prix Turing que pour rétablir (en partie) votre état des lieux bien biaisé.

          Autre remarque : comparer la production d’un pays de 1,3 milliard d’habitants avec celle d’un pays de 65 millions est d’une rigueur scientifique assez inédite. Comparer avec l’union européenne serait un peu plus crédible, à condition qu’on ne retienne que la partie industrialisée de la Chine, ce qui serait quand même une vue de l’esprit. Ou alors au contraire, comparer la France avec un Etat de même population et de même PIB.

          Parlons à présent de performance. A l’époque stalinienne, l’URSS était très performante en recherche scientifique, et je ne parle pas seulement du fait qu’elle ait réussi le premier vol spatial habité, demander aux physiciens de cette époque. Dans ce pays tout le monde était fonctionnaire, alors allez-vous continuer à prétendre qu’il y a contradiction entre performance et fonctionnariat ? Mais de nouveau, est-ce que cette performance légitimait le régime politique ?
          Vos affirmations implicites qu’il serait impossible d’être à la fois performant en matière de recherche et d’avoir une protection sociale élevée ne reposent donc sur rien.

          Enfin, on ne peut être un bon enseignant du supérieur que si on a un minimum d’activités de recherche. En enfermant dans l’enseignement un enseignant-chercheur qui n’est pas suffisamment brillant en recherche, vous allez en faire un mauvais enseignant et donc porter préjudice aux étudiants. Pensez-vous à eux ? Visiblement non, comme tout ceux qui ont le culte de la performance.

          • plus qu’un probléme de budjet, c’est un problème de mentalité

            6 février 2009, par chercheur

            Mes points d’exclation ne sont pas la pour montrer une quelconque émotion, mais pour exprimer mon étonement, je pense plutot que suis pragmatique surtout dans un milieu qui a le contraire de mes idées.

            Lorsqu’on parle de comparaison, moi je compare la france avec les grands pays, car étant 6eme puissance au monde, je pense qu’elle doit l’etre aussi dans la recherche, n’est ce pas ? car la puissance de demain est liée à la recherche. Si on compare la france avec l’allemagne par exemple, est ce que vous vous étes demandez pourquoi un petit pays (comme vous dites) comme l’allemagne exporte presque autant de produits que les états unis ? l’allemagne a un secteur de PME/PMI des plus performat, et ceci est du en partie au transfet technologique et à l’innovation, donc à la recherche. est ce que vous avez estimez la productivité scientifique d’un américain par rapport à un chercheur francais ? je suis desolé, celle-ci n’est pas liée au nombre d’habitant. je ne parle nullement de licensier les chercheurs, mais d’éclairer les choses. soit on fait de la recherche soit on en fait pas. et ceux qui font de la recherche doivent etre récompensés pour cela.

            autre point, lorsque vous me parlez de productivité russe au temps de l’URSS, c’est vrai qu’ils étaient fonctionnaires, mais des fonctionnaires qui risquaient non pas de perdre leur travail mais de perdre leur liberté et d’étre envoyés en sibérie si ils se tournaient les pouces. Il faut ajouter aussi que les russes étant des pures nationalistes et travaillaient pour la gloire de leur pays. Je ne crois pas qu’on a le meme sentiment dans nos labos. La gloire de la france n’est une priorité. C’était enfin une autre époque.

            Enfin, je reprend votre phrase "on ne peut être un bon enseignant du supérieur que si on a un minimum d’activités de recherche". Donc, pour les gens qui ne font pas de recherche ou qui font semblant d’en faire ne sont pas de bon enseignats. Soit on fait de la recherche soit on en fait pas, c’est pas le fait de lire un ou deux articles par mois ou bien publier dans un colloque qui fait qu’on fait de la recherche. En plus, comment quantifier "un minimum de recherche". Si on suit votre phrase, les gens qui ne font pas d’enseignement ne sont pas de bon enseignants et n’ont meme pas leur place à l’université. Donc, leur propser de doubler leur volume n’est pas si mal pour eux. En plus, si leur enseignement lleur commande d’étre au courant (et n’ont faire de a recherche) de ce qui se fait en recherche, alors ils devront le faire dans le cadre de l’enseignement.

  • Le budget de de l’enseignement supérieur et de la recherche raconté à Sarkozy

    22 janvier 2009

    Beaucoup d’infos très intéressantes compilées dans ce document. Bravo Henri-Edouard et merci.

  • Le budget de de l’enseignement supérieur et de la recherche raconté à Sarkozy

    12 décembre 2008, par wolf

    pas trop mal redigé ! avec un manque d’objectivité :) hélas necessaire à la lumiere des attaques... absence de mot, de ligne, de page constructives...

  • Le budget de de l’enseignement supérieur et de la recherche raconté à Sarkozy

    15 octobre 2008, par Tokbar

    Excellent et d’une rare qualité démonstrative, ce texte est malheureusement négligé dans sa forme : phrases incomplètes, vocabulaire pamphlétaire parfois défaillant. Un toilettage s’impose. Demander à un collègue en sciences humaines une relecture au mot à mot…