réactions à l'article «Réforme du statut des enseignants-chercheurs :»
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
10 février 2009, par guizmo
En tant qu’étudiante je soutiens de vive voix la lutte pour le retrait de cette réforme ! Nos facs et nos prof ne sont pas à vendre, la recherche est indispensable à l’enseignement. Il me semble que cette réforme annonce la mort de la recherche dans toute matières. Je suis en histoire de l’art et la qualité actuelle de nos enseignements dérivent des recherches mises à jour par nos profs. Quels genres de cours auront les générations suivantes ?? Un récit d’ouvrages ? Non merci !!
Je m’oppose également contre la transformation de la préparation aux concours des enseignants d’université, débouchant sur une matière apellée "connaissance du système éducatif". Ce qui veut dire que le contenu de leur enseignement n’aura plus beaucoup d’importance, c’est absurde !! Tout cela dénote bien sur la volonté du gouvernement de "privatiser" le système universitaire, d’économiser, mais Mr Sarkozy ,les facs ne sont pas à vendre ! L’école n’est pas un camp militaire mais un lieu de savoir et de liberté d’expression !! L’éducation doit se placer dans les 1ers rangs ! De la maternelle aux facs c’est tout une remise en question de l’éducation qui se met en place ! Il faut réagir !!
Sauvons nos universités ! Sauvons l’éducation ! Ne lachons pas le morceau !! -
Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
3 février 2009, par Un étudiant en colère
Et les étudiants pris en otages, n’ayant plus de cours, ne recevant pas leur notes d’examens semestriels, ça ne vous fait rien, ceci ne dégrade-t-il pas l’enseignement ? Dès que certains doivent travailler un petit peu plus ça ne va plus, même lorsqu’une revalorisation de salaire et une meilleur possibilité de promotion sont ajoutés, vraiment je me demande dans quel pays on vis... Au lieu de toujours râler et demander plus, allez en cours et travaillez peut-être déjà un peu pour le bien de vos étudiants en PRIORITÉ au lieu de les utiliser en tant que prétexte ! Osez au moins mettre sur votre site un point de vue contraire au votre !
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La réponse d’un jeune enseignant chercheur
5 février 2009
Vu de l’extérieur çà parait injuste pour les étudiants. Il faut cependant savoir que l’enseignement est la partie visible de l’iceberg universitaire. Le gros du travail d’un enseignant chercheur est la recherche. Ce n’est pas une activité que l’on fait sur son temps de loisir. C’est un vrai métier. Moduler les services signifie en somme "punir" les mauvais chercheurs en leur ajoutant des charges de cours (qui feront donc moins de recherche etc...). Je ne suis pas sûr qu’on gagne en qualité d’enseignement et en sérénité dans ces conditions.
Vu de l’intérieur il est injuste de se voir traité de fainéants ou de privilégiés. Des cas existent (comme partout) mais ils sont rares. Ensuite, on ne réclame pas plus. On souhaite juste qu’on arrête de nous prendre pour des cons car nous faisons bien rire nos collègues européens ou nord américains. On fait des études jusque bac+8 et au final on nous considère moins bien que des ingénieurs, les conditions d’enseignement sont de plus en plus dures et nos moyens de recherche sont ridicules.
Alors oui, j’ai choisi ce métier mais je n’ai pas du tout envie que ma carrière dépende de la bonne volonté d’une personne. Je produis un travaille scientifique et je veux être jugé par mes pairs. Vous voyez, c’est bien au delà de la simple notion d’enseignement. C’est la raison du combat mené aujourd’hui.
Il serait aussi fort appréciable de ne pas uniquement se fier aux raccourcis faciles que l’état présente mais de prendre son courage à deux mains et de lire les textes officiels et leur implication.
PS : Même en grève je continue de m’occuper à ce que mes étudiants ne soient par largués et prends sur mon temps personnel pour leur rattraper leur cours. Tout le monde n’a pas les moyens de le faire mais penser qu’on en a rien a faire des étudiants est une erreur grossière et trop souvent ressortie à mon avis.
PS2 : Bon courage pour les examens.
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La réponse d’un jeune enseignant chercheur
6 février 2009, par jp
Certes non ! : l’enseignement n’est pas la partie visible de l’université mais sa mission : je constate trop souvent à quel point l’enseignement est la vocation contrariée de chercheurs en mal d’aventures personnelles qui, à mon sens n’ont pas leur place dans l’ environnement de passeurs qu’est celui de l’université. il est à cet égard tout à fait normal que l’institution se pose en aval les questions qui n’ont pas été posées en amont. L’histoire a probablement considérée effectivement que la recherche ne pouvait être un plein-temps et que ceux qui s’y consacrait devaient se racheter une conduite en enseignant : il ne s’agit pas de sortir d’une erreur pour se vautrer dans une autre. S’il n’est pas de bons professeurs sans forte érudition, l’érudit n’est pas forcément le mieux placé pour enseigner. Combien de temps les chercheurs français se réfugieront-ils derrière l’argument de l’incapacité de se voir objectiver sur des résultats à atteindre et sur la modicité de leurs rémunération pour se soustraire à l’obligation élémentaire de rendre compte de leur activité dès lors que celle-ci est financée par la collectivité qui, à mon sens, à le droit de s’interroger sur l’opportunité des choix scientifiques retenus et la performance des ressources qui y sont consacrées ?. Combien de temps les enseignants français persisteront-ils à instruire nos étudiants de principes qui, en les écartant des critères à l’aune desquels leur activité professionnelle s’exercera, persisteront à concourir sans cesse davantage à les écarter des meilleurs voies de recrutement ?
imaginer aujourd’hui que l’évaluation ne peut se résumer qu’à une punition témoigne d’un archaïsme redoutable qui augure mal effectivement de la capacité de l’université à s’adapter à des pratiques admises de toutes les "grandes écoles" et attendues...jusqu’au juge de cassationLe chercheur -fonctionnaire n’a pas fait le choix du trader (quoique par les temps qui courent..) pas davantage que celui du franc tireur
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
3 février 2009, par Gipi
Qui ne voudrait être enseignant chercheur :
128 heures de cours, cela fait 5 heures de cours par semaine ( à 8 mois par an)
et 196 heures de recherche, cela fait 5 heures par semaine ( à 10 mois par an )
TOTAL : 10 heures par semaine.
Je comprends que les enseignants ne veulent pas que l’on touche à leur statut.-
Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
3 février 2009, par Emmanuel Saint-James
Que sous-entendez-vous ? Qu’un universitaire ne travaille effectivement que 2 heures par jour ? Avec ce genre de raisonnement, occupez-vous plutôt des présentateurs de journal télévisé qui ne travaillent qu’une 1/2 heure par jour, avec un salaire atteignant largement plus que 4 fois celui d’un universitaire. Par ailleurs, le décret que nous dénonçons ne porte pas seulement sur le nombre d’heure de cours, mais aussi sur notre indépendance intellectuelle qui nous permet d’avoir une activité au service des aspects non marchands de la société, contrairement à un gouvernement qui voudrait inféoder la recherche et l’enseignement aux intérêts commerciaux d’une poignée de privilégiés.
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L’avis d’un ATER (mi doctorant - mi enseignant-chercheur)
27 janvier 2009, par MV
Bonjour,
il est précisé dans cet article qu’une heure de cours magistral (CM) est équivalente à 1h30 de travaux dirigés (TD). Une charge d’enseignement de 192h équivalent TD oscille donc entre 128h et 192h selon que l’enseignant officie plutôt en cours ou en TD. En pratique, il existe également une différence pour les heures de travaux pratiques (TP) qui équivalent à 0.67h TD (2/3h TD). Considérant cela, une charge d’enseignement de 192h équivalent TD oscille en réalité entre 128h et 288h selon que l’enseignant officie plutôt en cours, en TD ou en TP.
Pour ma part, j’ai soutenu il y a quelques mois ma thèse, et je suis maintenant ATER (Attaché Temporaire à la Recherche et à l’Enseignement) à mi-temps. Cela signifie que ma charge d’enseignement n’est que de 96h équivalent TD (192h TD/2). Les personnes qui connaissent le milieu de la recherche et de l’enseignement universitaire l’auront deviné, ma charge est presque exclusivement faîtes de TP, ce qui signifie que je serai "face aux élèves" pendant 144h (TP) soit à peu près autant qu’un enseignant qui aurait une charge complète de 192h équivalent TD et qui officierait presque intégralement en CM. Ajoutez à cela, les préparations des TP et les corrections des comptes-rendus (ou les préparations de cours et de TD pour les autres). Au final, ma charge de 96h TD me parait bien maigre, et j’aurais volontiers troqué mon mi-temps pour un temps complet et la rémunération qui l’accompagne.
Personnellement, je ne considère donc absolument pas qu’une charge d’enseignement de 192h TD soit une charge excessive et j’espère que les charges ne diminueront jamais pour atteindre 135h TD (ou exceptionnellement 64h TD pour les jeunes maîtres de conférence ce qui serait une aberration), sauf éventuellement dans le cadre d’une modulation de service qui se justifierait par une augmentation importante et une valorisation du temps de recherche.
Prenez également en compte le fait que les enseignements ne s’étalent (généralement) que de septembre à juin, et que les périodes de vacances scolaires sont relativement nombreuses, ce qui laisse du temps pour la recherche. Malheureusement, en pratique, les vacances scolaires sont prises à la fois par les étudiants et par nombre d’enseignants qui délaissent (souvent) la recherche.
A l’heure actuelle, la seule charge de travail réellement imposée aux enseignants-"chercheurs"(?) est la charge d’enseignement de 192h TD et je pense qu’il est temps qu’une réforme vienne bousculer cet état de chose (même si certains points de la réforme restent effectivement à discuter, le dialogue devant toujours rester ouvert). L’équivalence des heures TP à une heure TD, la prise en compte des années de doctorat dans le calcul de l’ancienneté, la modulation du service sont à mon avis des points forts de la réforme qu’il faut accompagner.
MV
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
19 décembre 2008, par Fulcanelli
"Doit-on rappeler au ministère que le recrutement par concours est un grand acquis du droit républicain et qu’il a permis de combattre le favoritisme" ; par ces propos, Olivier Beaud, dans son article disponible sur le site, résume assez une crainte transverse.
La réalité est tout autre, comme l’illustrent tout une série de faits, parmi lesquels :
Le recrutement est local dans de nombreux pays de l’OCDE ; les recherches y sont-elles moins "libres" ou moins bonnes qu’en France ?
Il suffit simplement de traverser le Rhin pour se rendre compte que la quasi totalité des chercheurs y sont sous contrat à durée déterminé négociés localement. En quoi, autre exemple, nos collègues de Caltech sont-ils "assujettis" à la présidence de l’université ? Que d’émotions et de conservatismes dans cette idée !Le taux inacceptable de recrutement des candidats "locaux" montre combien aujourd’hui le système est basé sur le favoritisme. ca en est même scandaleux, comme le montre l’origine extrêmement bretonnante des personnels de l’université de Rennes.
La fin du Statut de fonctionnaire d’Etat est sûrement une bonne chose mais il ne doit pas conduire à précariser les enseignants-chercheurs.
Finalement le débat national est peu visionnaire, il se cramponne à une dichotomie public-privée qui doit être dépassée.
La réforme du SFRI devrait plutôt être l’occasion de penser la fameuse "flexi-sécurité" et de déclencher une reflexion sur ce qui nous manque le plus en tant qu’européens : un modèle social européen qui dépasse le clivage actuel public-privé. -
Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
5 décembre 2008
L’AG de l’UFR de Mathématiques de l’Université de Rennes 1 et de l’IRMAR du premier décembre 2008, convoquée par leurs directeurs respectifs, a voté à l’unanimité :
La demande du retrait de projet de décret d’octobre 2008 sur les enseignants-chercheurs.
L’AG a ensuite voté à l’unanimité moins trois abstentions :La rétention des copies d’examen et le refus de se réunir en jury tant que le projet de décret ne serait pas retiré.
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs : se battre sur de VRAIS objectifs
4 décembre 2008, par Nadine Halberstadt
Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguité sur ce qui suit : je suis POUR revenir à une charge d’enseignement moyenne de 140h ou 135 ou... je crois que c’était 120h avant que le gouvernement socialiste ne le passe à 192 pour régler l’urgence d’alors ? Par contre, la modulation me paraît une bonne chose, à condition qu’elle soit effectuée sur la base de l’avis du CNU et que les enseignants-chercheurs débutants bénéficient AUTOMATIQUEMENT d’une décharge importante durant leur 5 premières années : elle ne doit évidemment pas être laissée à la seule volonté du Pdt d’université. Qu’un enseignant-chercheur qui ne fait plus de recherche enseigne l’équivalent d’un PRAG ne me choque pas. Et le critère de l’AERES, 2 publis sur 4 ans pour la physique-chimie ne me parait pas déraisonnable.
Par contre je pense qu’il faut prévoir un dispositif qui permettre à quelqu’un qui n’a plus fait de recherche pendant quelques années de s’y remettre, si la vocation le reprend. Ca pourrait prendre la forme d’un projet soumis au CNU, qui s’il est validé lui permettrait de revenir à une charge normale d’enseignement ou même à une décharge.
D’un autre côté je suis d’accord avec Axel Kahn qu’il faudrait valoriser également l’énergie dépensée dans l’enseignement par bon nombre d’enseignants-chercheurs. Mon expérience m’a montré que quelques Maitres de Conférences se sont sacrifiés et ont porté l’organisation d’enseignements pour que leurs collègues plus jeunes puissent y passer moins de temps et faire un peu plus de recherche. Cela devrait être reconnu (primes ? promotions particulières ? Décharge d’enseignement liées à l’organisation ?...). Pour moi seul le CNU a l’autorité morale suffisante pour apprécier ces cas. Inversement, je connais des collègues qui certes font une très bonne recherche, mais se comportent en "touristes" dans leurs enseignements et profitent du travail des autres...
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs : se battre sur de VRAIS objectifs
11 décembre 2008, par Enseignant-Chercheur
La comparaison des enseignants-chercheurs entre eux (en particulier des Maîtres de Conférences formant de très loin le plus gros contingent) et avec les PRAGs est intéressante. Les conditions de travail des MCFs sont très variables d’une situation à l’autre suivant l’établissement d’affectation et le laboratoire d’accueil. Comment peut-on (oser !) évaluer de la même façon le travail réalisé par un enseignant-chercheur réalisant peu d’heures de TP, recruté localement sur un poste lui permettant de poursuivre ses travaux de recherches dans son laboratoire d’origine qui plus est lorsque celui-ci est de grande importante avec tous les moyens humains et matériels lui permettant de progresser rapidement et celui qui croule sous les heures de TP (rémunérées 2/3 TD) c’est à dire devant faire beaucoup plus que 192h devant étudiant pour atteindre son service statutaire et ayant pour laboratoire d’accueil une petite structure où tout est à mettre en place avec peu de moyens. Dans ce dernier cas l’enseignant-chercheur (travailleur de l’ombre) sera sans doute qualifié de "mauvais" et sanctionné par un double service entraînant dans la foulée la fin de ses activités de recherches. Il deviendra alors "enseignant-non chercheur" recruté en moyenne à 30 ans et devant 42 ans de services avec le même nombre d’heures qu’un PRAG recruté en moyenne à 25 ans et dont les années de préparation au concours peuvent être prises en compte pour la retraite. Il aura pour autre point commun avec les PRAGs une grille de rémunération similaire (5 ans plus tard !). A méditer pour tous ceux qui sont sur le point de s’engager dans une thèse dans le but de devenir enseignant-chercheur !
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
26 novembre 2008, par Paul Bernodot
Enfin !!!!! Je deseperais qu’un tel changement n’arrive jamais. En publiant environ 6 fois plus que la moyenne de mon labo, je devais une meme charge d’enseignement que ceux qui ont arrete (n’ont jamais fait ??) de recherche.
Ouf !!!! Reste plus qu’a attendre la modulation des salaires, maintenant.
Paul Bernodot
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
1er décembre 2008
Bonjour,
vous etes bien prompt a entrer dans le jeu sournois du gouvernement. J’ai deux questions a vous poser et une remarque a faire.
1/ etes-vous toujours seul a signer vos publications ou co-signez-vous vos articles avec vos collegues de votre
labo de rattachement ? Auquel cas, etes-vous toujours premier auteur ? Je pose ces questions car je connais des collegues
qui parviennent a co-signer des articles a peu de frais pour faire du chiffre. Evidemment ces imposteurs pourront
toujours demander a allerger leur charge et demander une prime.2/ J’ai fait une recherche succinte sur google-scholar avec votre nom en supposant que ce n’est pas un pseudonyme.
Aucune trace de reference bibliographique. Pour quelqu’un qui publie six fois plus que la moyenne de son labo, vos publis
semblent passer inapercues et votre nom avec. Peut-etre avez-vous utilise un pseudo ?Cordialement,
HO
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Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
26 novembre 2008, par Olivier Ertzscheid
Une information qui (je l’espère) infirmera votre phrase : "Le président décidera donc seul. Et aucun recours n’est prévu." Lors du dernier CTPU (24 Novembre) a été retenue l’idée de mise en place "d’une instance locale de recours pour la définition des services". Rien de concret pour l’instant mais au moins la possibilité d’une instance de recours ... naturellement il faudra être très attentif, si cette instance est effectivement mise en place, aux modalités de sa composition ...
Pour le reste, c’est peu dire que je partage entièrement votre avis et votre constat ... comme je m’en expliquais déjà ici : http://affordance.typepad.com/mon_w...
Cordialement -
Réforme du statut des enseignants-chercheurs :
26 novembre 2008, par Enseignant-Chercheur
Il faudrait ajouter aussi, parmi les conséquences, la mise en concurrence brutale entre collègues : la décharge des uns sera ajoutée aux services des autres, donc il faudra bien choisir avec qui on travaille… N’espérons pas tous de se retrouver avec un service allégé, il est mathématiquement impossible. Il s’agit bien sûr d’une technique de management perverse qui nous vient d’un autre monde (p.ex., des bonus de fin d’année à partager selon les performances) sauf que, comme vous le dites, cela se traduira aussi en malus pour quelques-uns (heures anciennement complémentaires qui ne le seront plus). C’est ça l’innovation ! (Même si cela revient toujours à « diviser pour mieux régner »…)
Quant au pivot de 140-150 heures que vous proposez, l’Académie des Sciences (rapport Hoffmann) était allée encore plus loin cet été : elle a proposé 30 % de réduction pour tous (service de 135h) et deux tiers pour les jeunes (service de 64h). Mais au Ministère ils nous parlent que du rapport Schwartz !