réactions à l'article «1. Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe ! le 30 mai ! »
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Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe !
26 février 2009, par Latinoaméricanistes en grève active
Merci pour cet article. La seule marge de manoeuvre réelle est de promouvoir une Autre Europe de la recherche et de l’enseignement. Nous préparons une version en espagnol de l’appel. Nous allons voir si nous pouvons également le faire traduire en grec et en italien. Merci de nous prévenir si ce processus de traduction est déjà en cours par ailleurs pour ne pas doubler le travail,
Cordialement-
Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe !
28 février 2009
Bonjour,
J’ai traduit moi même l’appel en ITALIEN
Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe !
il y a quelques jours et je l’ai envoye aux responsables SLR
J’ai fait cela etant en contact et encouragé par Mr. Nunzio Miraglia ( anduesec@tin.it )
prof. italien et responsable de l’ ANDU :
Association Nationale Docenti (= Ens-Cherch.) Universitaires
qui conte 15.000 inscrits en ITALIE et qui ont ete mis au courante.Donc courage, il faut continuer
et surout faire circuler les infos dans toutes les langues !!!!!Claudio Matheux
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Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe !
18 février 2009, par Loïc
Bonjour,
Je suis membre de la Vague Européenne Parisienne.
Je voulais vous livrer l’info suivante :
Les étudiants européens (italie, espagne, belgique, france, angleterre, allemagne...) lancent un contre-sommet au "procesus de Bologne", processus qui se marie très bien avec la stratégie de lisbonne.
Pourquoi ne pas déplacer votre RDV de "fin mai à Paris", à "les 28 et 29 avril à louvain la neuve" lors de la conférence des ministres de l’enseignement supérieur ?
A bon entendeur,
Loïc
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Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe !
17 février 2009, par Javi
J’ai une question par rapport à cette réforme depuis le début des grèves.
La voici :
Est-ce que les critiques de la LRU seraient identiques si le budget total attribué aux universités autonomisées était doublé ?Evidemment, si la réponse est non, cela signifierait que les protestations actuelles ne devraient pas tant se focaliser sur la LRU mais plutôt sur l’augmentation de l’effort national consacré à la recherche.
Je précise que ce message se veut ouvert et que je ne suis pas là pour faire la pub du gouvernement. ^_^
Merci pour vos réponses.
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Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe !
23 février 2009
la LRU est le premier pas vers la disparition de l’acces democratique a la connaissance et a la recherche (voir Strategie de Lisbonne, AGCS etc..)
La LRU represente donc le debut du chemin de perte de la LIBERTE dans un sens tres large du terme.
LA SCIENCE et l’ ACCESS a la culture sont le seul espoire qu’il nous reste et la seule herité DIGNE que nous pouvons laisser aux generations futures.
Quel qu’il soit le budget total attribué aux université la LIBERTE NE SE VEND PAS.
Claudio
MCF en Maths Pures
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Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe !
17 février 2009, par Fulcanelli
Une action européenne : voilà qui fait sens, mais ce n’est pas facile.
1- On pourrait imaginer que les "programmes blancs" (de l’ANR, blue sky, etc.) puissent être mutualisés à l’échelle européenne ; hélas la politique de la commission est extrêment libérale et technocratique : nos chercheurs en crèveraient !
2-refuser l"économie de la connaissance"...certes, le slogan est fâcheux. Si on comprend bien qu’une invention puisse être commercialisée, que dire d’une découverte ? Peut-on imaginer poser un brevet sur une découverte comme E=mc2 ou F=ma ? Non, bien entendu, et la notion d’économie de la connaissance est donc pour partie un oxymore.
3-Refuser, certes, la chose n’est pas aussi aisée qu’on le croit, mais que propose SLR en échange ? La Science, en oeuvrant à sa réforme nécessaire, doit être la tête de pont d’une avancée sociale européenne, d’une définition de l’identité européenne. Est-ce à cela que pensent les chercheurs ou ne pensent-ils qu’à défendre leur pré carré, jouant gagne-petit sans se soucier du reste de la société ?
Un nouveau modèle social européen passera sûrement par une redéfinition des statuts ; comment en effet imaginer que perdure longtemps la ségrégation entre personnels privés et publics ? Quelle réalité fonde la distinction entre les statuts des chercheurs des EPIC et ceux des EPST ou des universités ? Comment prendre en compte que partout en Europe sauf en France, les chercheurs restent longtemps, sinon toujours, sur un statut de droit privé ?La recherche publique européenne : financée par le public, les résultats de la recherche appartiennent au public. Mais le public, ce ne sont plus les fonctionnaires, le public, se sont les européens.
Il ne suffit pas de lutter, il faut voir loin et montrer ce que l’on voit. SLR n’en dit pas assez dans ce domaine.