réactions à l'article «REFUSONS LES CHAIRES !»
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REFUSONS LES CHAIRES !
27 mars 2009, par chercheur de financement
Il faut que les chercheurs aient le courage de dénoncer la mécanique qui conduit à la prolifération de l’enseignement. Le nombre d’enseignants-chercheurs a doublé depuis 81 tandis que celui des chercheurs EPST a stagné. La vrai question est : Y a-t-il besoin de former de plus en plus d’enseignants, sachant que la plupart des étudiants ne trouveront pas de travail correspondant à leur formation ? Ce n’est pas par insuffisance de formation que ces étudiants ne trouvent pas de travail, mais en raison de l’absence de débouchés correspondants. Or l’enseignement devenant le principal débouché des enseignés, il se crée un cycle futile, consommant des crédits au détriment de la recherche. Il est clair que certains préfèrent l’union sacrée avec l’enseignement pour des raisons stratégiques. Mais il ne faut pas se leurrer : les ressources n’étant pas élastiques à l’infini, c’est aux dépends de la recherche que prolifère l’enseignement.
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Remarque constructive ?
27 mars 2009, par Jeune MdC
Bonjour,
Si j’ai bien compris, les chaires correspondent en gros a un élargissement du système existant déjà à l’IUF. Est-ce une si mauvaise nouvelle que ça ? Il va de soi que ce plan ne doit pas devenir ’LE’ plan unique de revalorisation des carrières, et il faut dans le même temps réaliser quelque chose au niveau global. Le point qui est certainement contestable est le fait que le nombre de chaires est comptabilisé comme création de poste aux dépens de postes de CR. Pourquoi alors ne pas fondre le mot d’ordre ’refusons les chaires’ dans les revendications déjà formulées = revenir sur les suppressions de postes au CNRS et revaloriser globalement les carrières des EC. Ça ne fait pas une grosse différence mais là on ne crache pas dans la soupe. Par ailleurs, il existe, malgré l’unité affichée dans la contestation, des divergences certaines de points de vue entre le personnel universitaire et le personnel CNRS qui sont liées a nos conditions de travail respectives. Passons sur l’amertume de l’échec aux auditions CNRS, il reste par exemple les progression de carrière plus rapides, une prise en compte réelle de l’ancienneté au recrutement, un affichage avantageux dans les soumissions de projets type ANR, un comité d’entreprise, et même les places en crèche et la petite entrecôte du midi au restaurant.
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REFUSONS LES CHAIRES !
24 mars 2009, par naïvewoman
La logique voudrait alors que l’on refuse aussi les contrats d’interfaces de l’INSERM (vers l’hopital ou vers l’université) et les nominations de membres à l’IUF qui existent d’ores et déjà et créent des inégalités très proches de celles décrites pour les chaires.
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REFUSONS LES CHAIRES !
29 mars 2009, par Luis
Bien d’accord avec naivewoman. Mais il se trouve que les contrats interface semblent très bien fonctionner dans les deux sens...
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