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Une étude va à l’encontre du diagnostic qui a mené à la LRU et à un financement "d’excellence" très concentré sur certains centres

19 mai 2011, par enseignantchercheureuropéen

Les analyses de production bibliographiques sont toujours intéressantes. La manière dont ces analyses mènent ensuite à des conclusions sur la qualité des institutions et/ou des individus qui composent ces institutions est malheureusement extrêmement variable et ne reflète pas toujours l’objectivité attendue.
La recherche et l’enseignement en France vivent maintenant sous l’oeil scrutateur de l’AERES. Cet organisme doit fournir des évaluations etc etc voir les commentaires laudateurs que certains en font.
Que penser alors d’un Directeur d’Unité qui condamne à l’avance une équipe de recherche, qui répand d’abord le verdict d’une notation C de l’AERES pour cette équipe (qui de fait sera fermée), alors qu’elle est néanmoins notée B. Que penser de cette façon de faire quand l’équipe a plusieurs publications récentes et notamment une contribution originale à un papier dans Cell. Que dire de l’Université qui n’a pas un instant soutenu le chef d’équipe, enseignant-chercheur avec les 192 heures et plus de charge d’enseignement que n’assument pas les chercheurs évalués par le même AERES ?
Il y a le silence et Il n’y a pas que l’Espagne ...