réactions à l'article «L’excellence contre la démocratie»

De la langue du IIIe Reich à la novlangue d’aujourd’hui

30 juin 2011, par Alain Trautmann

Merci à Olivier Dezellus pour son analyse remarquable.
Comme lui, j’espère qu’elle aura des échos dans d’autres régions.

Olivier y parle notamment de l’importance de la sémantique, du détournement de sens systématiquement opéré par le pouvoir, afin de faire entrer son idéologie dans les têtes.
Il a raison, cette question de vocabulaire est absolument cruciale, nous devons tous y réfléchir afin d’en mesurer l’importance. Olivier cite le terme bien trouvé d’essorage sémantique utilisé par Eric Hazan. J’ajoute quelques lignes pour souligner l’importance de cette question. Dans l’essai d’Eric Hazan, LQR signifie Lingua Quintae Respublicae, langue de la 5e république. Hazan dit lui-même qu’il a cherché à actualiser le livre magistral (Lingua Tertii Imperii) que Victor Klemperer a consacré en 1947 à l’analyse de la langue du IIIe Reich, et aux détournements systématiques de sens qu’elle opérait pour faire entrer sa propagande dans les têtes des allemands. Sur ce sujet, un autre livre à lire absolument est le 1984 de George Orwell qui bien que datant de 1949, n’a pas pris une ride. Bien souvent, en entendant Sarkozy ou Pécresse parler de la recherche, je croyais entendre des re présentants du Parti au pouvoir dans 1984 et ses slogans décervelants : LA GUERRE C’EST LA PAIX ; L’IGNORANCE C’EST LA FORCE ; LA LIBERTE C’EST L’ESCLAVAGE.

L’excellence contre la démocratie

9 juin 2011, par Iglesias Saldaña Margarita

Me siento muy identificaa, Soy universitaria en Chile, donde este sistema se instalo en las decada de los 80 en plena dictadura, desmantelando el sistema estatal y tradicional de unviversidades. La llegada de la democracia formal desde 1990, solo intensifico este desmantelamiento. Y hoy,incluso las universidades del estado, que cuentan con un 10 % de presupuesto desde el Estado, se debaten entre la excelencia maldita y la falta de corage y dignidad para rechazar completamente este sistema. Existen mas de 60 instituciones privadas con fines de lucros que imparten educacion superior, universitaria y tecnica. Esto solo ha coadyuvado al incremento de la desigualdad social en el Chile actual y ha intensificado la dependencia de la creacion de los paises de centro europa o de Norteamerica.
Deberiamos hacer un frente comun en lso distintos paises quienes estemos por una creacion social de sentido y responsabilidad de universidades para las mayorias sociales y no para los intereses del mercado.
Felicitaciones por la organizacion y este articulo,
Cordialmente, Margarita Iglesias Saldaña, Historiadora, Facultad de Filosofia y Humaniddes, Universidad de Chile, Chile