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réactions à l'article «LES LABORATOIRES DE RECHERCHE NE VEULENT PLUS ÊTRE NOTÉS. pétition»

  • LES LABORATOIRES DE RECHERCHE NE VEULENT PLUS ÊTRE NOTÉS. pétition

    3 novembre 2011, par BRANCOURT

    Selon moi il existe plusieurs lacunes dans l’évaluation actuelle.

    Parmi les critères d’évalutation, l’IF qui a été défini par et pour la médecine n’est pas totalement transposable à l’INRA car la durée de « vie » de nos articles de génétique appliquée à l’agronomie peut être bien plus longue (mes 5 articles les plus lus ont un IF < 2 alors qu’ils sont cités 29 fois en moyenne).

    Outre la production de connaissances sous forme de publications, les critères de performance sont aussi pour les généticiens quantativistes et améliorateurs des plantes :
    - la production de matériel végétal (populations d’étude
    nouvelles variétés...)
    - des protocoles de phénotypage
    - des dispositifs expérimentaux partagés
    ...

    Sans oublier le principal qui touche à la réussite professionnelle de nos agents, anciens CDD et stagiaires :
    - progression professionnelle des agents
    - recrutement en CDI pour nos anciens thésards et CDD ingénieurs
    ...

  • Il faut dissoudre l’AERES dans la démocratie

    8 octobre 2011, par Joel Pothier

    Bien sûr, les notes sont infantilisantes.

    Mais c’est l’AERES qui est le VRAI problème.

    L’AERES est une pieuvre : elle ne devait évaluer que les unités, or elle évalue les équipes et elle voudrait même donner des consignes au CNU pour l’évaluation individuelle !
    ( http://www.sauvonsluniversite.com/s... )

    Mais, SURTOUT, l’AERES n’est pas composée de pairs : de vrais pairs seraient des pairs reconnus et donc élus, et non des "pairs" nommés (par le pouvoir politique in fine) comme ceux de l’AERES

    Et pour aller un peu plus au fond, c’est l’évaluation qui pose problème - et pas seulement en recherche - comme le démontre le texte de Christophe Dejours, "L’évaluation du travail à l’épreuve du réél : Critique des fondements de l’évaluation" (éditions INRA) (http://books.google.fr/books/about/... ).

    Il faudrait initier une réflexion sur les orientations désastreuses que l’ "évaluation" à la mode AERES va imposer à la recherche scientifique française (et à l’enseignement supérieur, car évidemment, la pieuvre AERES y officie aussi !).

    Voilà pourquoi je ne signerai pas cette pétition car il ne suffit pas que l’AERES évalue sans notes, il faut dissoudre l’AERES, et repenser sérieusement à quelle science on veut faire.

  • LES LABORATOIRES DE RECHERCHE NE VEULENT PLUS ÊTRE NOTÉS. pétition

    5 octobre 2011, par Aeres

    Après réflexion, C+.

  • LES LABORATOIRES DE RECHERCHE NE VEULENT PLUS ÊTRE NOTÉS. pétition

    5 octobre 2011, par KELLER Angélica

    Je transmets ici la réaction d’un collègue, qui , de plus, nous donne une référence permettant de réfléchir un peu plus :

    " Tout à fait d’accord sur les effets désastreux des notes.

    Pas du tout d’accord, en revanche, avec la fin du texte.
    Faut-il vraiment comprendre que "mesurer l’excellence", c’est très bien, et qu’évaluer les gens "pour les faire progresser" c’est merveilleux ?
    Chez France Télécom aussi on a bien dû leur dire ça.

    Il faudrait une bonne fois pour toutes éradiquer ce vocabulaire épouvantable, sous peine d’accepter sans même sans rendre compte une partie de ce qu’il véhicule.

    Et dire les choses comme elles doivent être dite : l’"évaluation", c’est une calamité, avec ou sans notes. La seule chose qui importe vraiment, c’est de laisser les gens tranquilles.
    Je suis entièrement d’accord avec Etienne Matheron.
    Il faut lire et relire, et faire lire :

    "L’évaluation du travail à l’épreuve du réel. Critique des fondements de l’évaluation", Christophe Dejours, Paris, INRA Editions, 2003." (http://www.revue-interrogations.org...)

    amicalement Joel Pothier "

  • LES LABORATOIRES DE RECHERCHE NE VEULENT PLUS ÊTRE NOTÉS. pétition

    5 octobre 2011, par Etienne Matheron, PU (Maths)

    Tout à fait d’accord sur les effets désastreux des notes.

    Pas du tout d’accord, en revanche, avec la fin du texte.
    Faut-il vraiment comprendre que "mesurer l’excellence", c’est très bien,
    et qu’évaluer les gens "pour les faire progresser" c’est merveilleux ?
    Chez France Télécom aussi on a bien dû leur dire ça.

    Il faudrait une bonne fois pour toutes éradiquer ce vocabulaire épouvantable, sous peine d’accepter sans même sans rendre compte une partie de ce qu’il véhicule.

    Et dire les choses comme elles doivent être dite : l’"évaluation", c’est une calamité, avec ou sans notes. La seule chose qui importe vraiment, c’est de laisser les gens tranquilles.

    Amicalement,
    E. Matheron

  • Réaction infantile

    4 octobre 2011

    On dirait le discours d’élèves de collège qui refusent d’être notés.
    Il est vrai que la note est une synthèse simplificatrice. Les scientifiques sont tous d’accord sur l’idée qu’il n’y a pas de science sans simplification. Il en est de même de toute décision, qu’elle soit scientifique ou politique.
    Alors des scientifiques qui ne supportent pas l’idée que ce principe puisse s’appliquer à eux, c’est parfaitement ridicule.
    On peu discuter des modalités, mais le refus de l’évaluation n’est pas défendable.

    • Réaction infantile - et vous même ?

      5 octobre 2011, par ex membre d’une UMR

      Qui a écrit ce commentaire ?

      Combien de fois alignés sont les arguments montrant combien un chercheur, enseignant -chercheur digne de ce nom se fait évaluer : publications, financements, participations à des conférences scientifiques de haut niveau avec présentation orale ou non.

      Evaluation - un peu c’est bien mais trop, c’est trop- c’est stérilisant - c’est donné trop d’occasions à une utilisation inique-partiale et délétère d’un outil soit disant basé sur des critères scientifiques ( lesquels se demande -t-on après avoir été témoin de ces comités AERES) ..Trop de A+ a-t-on pu lire ... dommage pour la France d’avoir trop de A+ ...

      Combien d’exemples d’évaluation faussée pour les besoins de petites politiques locales.

      Sans doute une pétition n’est pas le meilleur outil mais il faut arrêter le gaspillage mené par l’AERES que ce soit en recherche comme en évaluation de l’enseignement universitaire.

    • Réaction infantile - sortir de l’enfance

      5 octobre 2011, par Anné Colette

      Vous aurez mal lu, le refus de la note qui est un outil de gestion simpliste aux conséquences fatales n’est pas le refus de l’évaluation, les chercheurs et les unités de recherche ayant toujours été évalués, sans attendre l’AERES. De la simplification au simplisme il n’y a qu’un pas, que vous franchissez allègrement.