réactions à l'article «Création d’un comité local à Rouen»
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> Création d’un comité local à Rouen
12 mars 2004, par Odon Hurel
Je me réjouis de la création de ce comité. Historien (UMR 8584, EPHE), je pense qu’il est nécessaire que des chercheurs en sciences humaines soient partie prenante de la réflexion sur l’avenir de la recherche. Certes, nos moyens financiers et matériels ne sont pas les mêmes mais l’avenir de certains champs de la recherche non couverts par l’université dépend d’une vraie complémentarité entre CNRS et Université d’autant plus que la part du privé est ici "moins que résiduelle".
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> Création d’un comité local à Rouen
12 mars 2004, par Pera Guillot Valérie
Chers collègues chercheurs,
Membre de la coordination psy qui organise le forum psy du 13 mars à Rouen ,je me permets de vous informer de cet après midi de réflexion et d’action .
Elle ne concerne pas que le champ psy mais va bien au-delà, en particulier à travers la question de l’évaluation et de la standardisation généralisée. Celles-ci sclérosent la recherche comme la réflexion sur "le malaise dans la culture".
je vous propose donc de participer à ce forum où interviendront des hommes politiques (Albertini, Jean-Pierre Lancry), un professeur de l’université de Rouen, Jean-Pierre Cléro, des psy, des avocats, des travailleurs sociaux ;
En espérant discuter avec vous très prochainement, je vous adresse mes salutations cordiales.
Valérie Pera Guillot1er Forum psy à Rouen
Tous concernés !8 octobre 2003 : vote par une poignée de députés de l’amendement Accoyer à intégrer dans le code de la santé publique.
19 janvier 2004 : le Sénat adopte l’amendement Giraud-Mattei présenté par le gouvernement qui remplace et durcit l’amendement Accoyer.
Printemps 2004 : le parlement est appelé à voter l’amendement du gouvernement dit « amendement Mattei ».Parallèlement à la fermeture programmée des hôpitaux psychiatriques et au plan « hôpital 2007 », la mise en coupe réglée du champ « psy » est visée, pour le faire servir à la logique du marché, sur fond de « réforme » de la Sécurité Sociale.
Les traitements par la parole de « ce qui ne va pas pour quelqu’un » sont devenus un enjeu financier considérable. Autrefois rapportés à la clinique du cas par cas, ils sont conçus aujourd’hui comme un produit caractérisé par le rapport coût-efficacité. Ce que chacun a de plus intime devient un élément du marché et doit être contrôlé pour assurer l’équilibre de la balance risque-bénéfice, sans place pour les restes indomptables. Le rapport Cléry-Melin, l’amendement gouvernemental Mattei sont l’application au champ « psy » d’un plan d’ensemble beaucoup plus vaste qui concerne l’évaluation normative des populations avec son corrélat de ségrégation. Le but est l’encadrement des risques générés par la précarité, le chômage, « la mal-vie », pour assurer la pérennité des profits. Les PSY, mais également le monde de l’enseignement, les médecins, les travailleurs sociaux, sont désormais sommés de devenir les agents de ce plan.Dans ce cadre, le vote de la loi Perben 2 bafoue la liberté par les atteintes portées au droit de la défense, le renforcement des pouvoirs policiers, la criminalisation des malades mentaux condamnés par un tribunal.
C’est pourquoi un Comité d’Organisation des « Forums PSY » en Normandie vient de se constituer et vous invite au1er Forum PSY
Samedi 13 mars de 14h à 18h
Maison de l’Université, Place Emile Blondel, Campus, Mont Saint AignanQuatre séquences
L’amendement Mattei, le plan Cléry-Melin et les autres
Politique, champ psy et liberté
L’évaluation et la standardisation généralisée
L’arbitraire légal
Non à « l’arbitraire légal »,
oui à l’intelligence et aux libertés !
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