réactions à l'article «Internationalisation du mouvement : proposition»
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La réponse au court terme national est le long terme europeen
13 mars 2004, par Sergio SVISTOONOFF
Je suis tout à fait d’accord, il faut se placer dans une perspective internationale, surtout à l’échelle européenne. Je ne sais pas si c’est à la comission européenne ou au parlement européen de se prononcer sur le sujet, mais je souhaiterais que le collectif prête plus d’attention a l’Europe et et que nous soyons unis avec nos collegues Européens pour la défense de la recherche Européenne.
Si nos petits gouvernements passagers sont aujourd’hui bornés par leurs visions à court terme c’est bien dans l’Europe, ce rêve que nous nous voulons voir réalisé demain qu’il faut placer notre espoir et notre effort.-
> La réponse au court terme national est le long terme europeen
24 mars 2004, par C. Perrier
Egalement d’accord sur le fait que l’Europe est un cadre également important de la réflexion et de l’action, d’ailleurs duement pris en compte par le CIP. Sans attendre cependant les conclusions du CIP, les réactions à l’étranger et notre place en Europe plaident pour des relations avec ce niveau européen. Faut il agir vers la commission ou le parlement ?
Le commissaire Busquin, par ses déclarations récentes relatives au mouvement qui s’est développé en France, semble oeuvrer, avec les moyens et les limitations propres à sa position, dans un sens que le collectif doit voir positivement. J’imagine que le collectif a un contact avec lui et la commission.
Je n’ai pas entendu en revanche de prise de position du parlement ni d’action vis a vis de lui. Dès lors, ne serait-il pas intéressant d’adresser aux élus du parlement européen une lettre sur les enjeux de la recherche pour l’Europe en les questionnant sur les intentions du parlement vis a vis de l’engagement pris relatif aux 3% de PIB visés pour 2010 ?
Cette lettre pourrait demander à ces élus de s’engager en vue que la cause de la recherche, notamment publique, soit plus discutée et mieux soutenue au-delà des échéances court terme habituelles et que son caractère stratégique pour nos pays soit reconnu et pris en compte institutionnellement.
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> Internationalisation du mouvement
13 mars 2004, par Stephane Popinet
Bonjour Romain,
Je suis en ce moment chercheur "permanent" en Nouvelle-Zelande apres avoir obtenu une these en France en 2000. Je pense en effet que le probleme souleve par les chercheurs francais est un probleme global. En ce sens une action mondiale coordonnee serait en effet extremement utile. A titre d’information, j’ai recemment signe une lettre au gouvernement neo-zelandais qui reprend presque point par point (bien que de maniere entierement independante) les revendications exprimees par les chercheurs francais (voir lien ci-dessous). Plus de 600 chercheurs ont signe cette lettre (sur les 2000 que compte la Nouvelle-Zelande) et une discussion avec le gouvernement est en cours. Cette action a egalement recu une bonne couverture mediatique en Nouvelle-Zelande.