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Accueil / Les archives / Archives 2004 / Comptes-rendus et communiqués du collectif (archives) / Que doivent faire les directeurs démissionnaires ?

réactions à l'article «Que doivent faire les directeurs démissionnaires ?»

  • Un second souffle pour SLR

    29 mars 2004, par Pascal Descamps, Observatoire de Paris

    Je ne suis pas DU mais je partage la position exprimee. Les objectifs initiaux de la petition n’ayant pas ete atteints, il s’agit de poursuivre l’action. Cependant l’action engagee par SLR me semble a un tournant. Si elle a recu un si fort echo et genere une si grande mobilisation dans le monde de la recherche et au-dela, cela tient non seulement a un vif malaise mais egalement a l’initiative spectaculaire de demission des DUs. Les DU ayant ete au bout de leur engagement, ils ont alors reussi a generer un veritable espoir chez les doctorants, les personnels ITA et les chercheurs de base. Ils sont apparu comme n’etant pas les relais hierachiques de nos tutelles mais comme pouvant etre des porte-paroles puissants de l’ensemble du monde de la recherche.

    Cependant tous savaient que les demissions seraient refuses. Maintenant la balle est dans le camp des DU mais pas seulement. Et c’est peut-etre la que le bat blesse. La mise-au-point d’Alain Trautmann, meme si elle clarifie mieux les choses, semble indiquer (cela n’est ecrit explicitement nulle part) que les DUs doivent reprendre leurs demissions et engager maintenant une action de greve adminstrative selective. Cette action ralentira effectivement l’activite scientifique sans pour autant trouver l’echo souhaite. D’autant plus que vraisemblablement bon nombre de DUs ne meneront pas cette greve administrative. Je crains l’enlisement du mouvement qui pour le moment n’a obtenu que l’ouverture d’Etats generaux de la Recherche. Aucun resultat concret n’a encore ete obtenu et lorsqu’on regarde ce qu’ont donne les autres initiatives recentes de ce type (cf par exemple le grand debat sur l’Education Nationale ouvert en automne dernier et dont plus personne ne parle) il y a de quoi s’inquieter. Ce sentiment est d’autant plus fort qu’en parralele avec ces Etats Generaux deux des plus grands organismes de recherche (CNRS et INSERM) entament egalement des debats sur la base de projets globaux de reforme tres similaires sur le fond. La discussion de ces projets de reforme me semble incompatible avec celle des Etats Generaux censee repenser l’ensemble du systeme scientifique francais. Pour le moins devraient-ils etre reportes.

    Je pense que si l’on veut eviter la lente asphyxie de SLR, il est urgent qu’il trouve un second soufle. Ce second souffle il peut le trouver en associant maintenant l’ensemble des personnels de la recherche et non pas les seuls DU futurs ex-demissionaires. L’entousiasthme suciste par la position courageuse des DU risque de redescendre a mesure que les DU auront repris leurs demissions si le mouvement continue a se baser sur les seules actions des DUs. D’autre part SLR devrait egalement se prononcer sur les projets de reforme du CNRS et de l’INSERM et la pertinence de ces debats concomittants.

  • > Que doivent faire les directeurs démissionnaires ?

    29 mars 2004, par Querellou Joël, pour le collectif Ifremer SLR Brest

    La proposition faite par le Collectif National SLR veut ouvrir une voie médiane dont on perçoit bien les raisons. D’une part, ne pas abandonner et perdre de facto le bénéfice de l’action antérieure, ce qui aurait pour effet immédiat de décédibiliser le mouvement et désespérer les plus jeunes. D’autre part, adopter une position responsable tant au sein des laboratoires vis à vis des personnels en situation précaire et des budgets futurs sur contrats. L’inconvénient majeur de cette position a déjà eté explicité par d’autres commentaires relatifs au compte-rendu de la réunion du 23, et en particulier la difficulté d’interprétation au quotidien dans les labos. Il s’y rajoute l’inconvénient du manque de lisibilité. Une absence de signature n’a jamais constitué un manifeste !

    L’AG du 26 mars tenue par le collectif Ifremer de Brest a adopté le principe complémentaire de grève "symbolique". Le principe en est extrêmement simple et devrait pouvoir être généralisé sans difficulté à l’ensemble des établissements.

    Il s’agit, pour les directeurs démissionnaires d’apposer sur tous les actes un cachet du logo (ou la version numérique selon les cas) SLR et dans sa partie inférieure , soit d’insérer la signature (pour les actes préservés de la grève) soit d’inscrire un chiffre correspondant au niveau hiérarchique du signataire dans la chaîne de traitement de la commande, jusqu’à rencontrer un responsable non démissionaire dans cette chaîne.

    Cette action a plusieurs avantages :
    1. elle maintient active la pression du mouvement SLR et la diffuse dans tous les rouages des organismes, jusqu’à atteindre et identifier les non démissionnaires supérieurs ;
    2. elle symbolise la pérennité de l’action jusqu’à ce que les revendication de base soient satisfaites ;
    3. elle porte à l’extérieur des organismes l’action, en particulier auprès de l’ensemble de nos partenaires (fournisseurs, clients, collaborateurs, ...) le symbole de l’action SLR avec le logo sur l’ensemble des commandes et autres actes.

    Cette mesure sera mise en application par les démissionnaires Ifremer dès réception des tampons logos SLR pour lesquels une commande sera passée.

  • > Que doivent faire les directeurs démissionnaires ?

    28 mars 2004, par Domergue Danielle

    oui très bien d’autant que le DG doit rédiger son rapport et qu’il est demandé aux labosSHS d’envoyer leurs faits les plus marquants (2003)qui pourront figurer dans le rapport et sur le web si la direction le juge Encore faut-il que les labos soient solidaires sur ce point